Les terrains militaires cédés par l’Etat, sujet à discorde à Arue. Les anciens bâtiments devront être dépollués et détruits avant de faire place nette pour y développer une zone d’activités économiques. Le contrat de redynamisation des sites de défense signé le 2 février 2016, est prolongé jusqu’à février 2022. Selon l’ancien Tavana, Philip Schyle, la commune a déjà entamé des démarches auprès d’investisseurs de grandes enseignes, mais aussi dans la voie de la réhabilitation d’un 1er hectare : « il y a actuellement un appel d’offres qui a été lancé. Le délai est échu. Il reviendra à l’équipe municipale actuelle de prendre des décisions par rapport à cet appel d’offres. Etant précisé que cet appel d’offres porte sur la dépollution notamment du premier hectare. Il y a des travaux effectivement qui peuvent être engagés avant la fin de cette année et qui vont pouvoir bénéficier à plusieurs entreprises locales. »
Sur le site, une SEM dont l’actionnaire principal est la commune gère avec des partenaires privés les bâtiments. Le 3e adjoint au maire et écologiste Jacky Bryant pointe du doigt la mise en location des lieux, dans leur état actuel : « Peut-on sérieusement louer, sauf à ignorer que ces bâtiments n’étaient pas dans un état à risque ? ».
Des locations de courte durée selon l’ancienne équipe municipale et pour de l’entreposage uniquement : « Contrairement à ce que j’ai lu et entendu, aucun bâtiment pollué, surtout pas amianté, n’a été mis en location. Bien au contraire », déclare Philip Schyle.
L’ancien maire rappelle qu’il reste un an et demi pour continuer les démarches entreprises malgré la complexité d’un tel projet pour la commune. Selon l’ancien maire, il faut rassurer les partenaires institutionnels. Au delà de ce délai, la commune pourrait perdre ces terrains.