Tapura: « Gaston Flosse se bat contre Edouard Fritch et non pour Fillon »

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Publié le 22/11/2016 à 7:55 - Mise à jour le 22/11/2016 à 7:55

Pour le Tapura, « Au lieu de justifier son choix sur la candidature de François Fillon, le président du Tahoeraa Huiraatira est resté sur ses arguments habituels, critiquer Edouard Fritch, comme si le président de la Polynésie française était candidat à cette primaire !

Aveuglé par sa haine d’Edouard Fritch, Gaston Flosse se trompe toujours d’élection. Il en fait un enjeu local, comme il l’avait fait avant le premier tour en prédisant que le Tahoeraa Huiraatira mobiliserait 20.000 voix en faveur de Sarkozy. Il a été largement défait sur ses espérances, malgré les 40.000 faux bulletins qu’il a fait imprimer, comme il l’a reconnu, emportant ainsi dans le néant toutes les vraies-fausses promesses de son poulain qui ne seront jamais reprises par Fillon qui n’a aucune considération pour lui.

Quel échec pour lui d’être relégué au rang de second localement avec 4000 voix, et d’être éliminé au niveau national ! Flosse, inéligible et dans l’incapacité de voter, n’a toujours pas compris l’enjeu de cette primaire. Lui, il se bat contre Edouard Fritch, et pas pour Sarkozy hier, ni pour Fillon demain, après avoir appelé ses militants à suivre Juppé il y a quelques semaines.  C’est vrai que dans le modèle Flosse, dans les primaires, il n’y a qu’un seul candidat : celui qu’il a décidé. Ainsi, le choix est plus facile. Sauf quand les électeurs votent vraiment !

En quelques semaines, le président du Tahoeraa Huiraatira, tout seul, a changé trois fois de candidat : Juppé, puis Sarkozy, puis Fillon. Et nous n’en sommes qu’aux primaires ! Que nous réserve l’élection présidentielle avec une telle versatilité ?

Le Tapura Huiraatira, lui, a bien compris les enjeux de cette primaire. Il soutient, sans opportunisme Alain Juppé, avec la conviction qu’il est le meilleur candidat, et soutiendra avec la même conviction le candidat de la droite qui sera désigné en fin de semaine, même s’il était différent de son choix. C’est la démocratie.

 Samedi, nous ferons sereinement le choix d’un candidat à l’élection présidentielle. Nous ne ferons pas le choix d’une personne qui a perdu tous ses droits civiques en raison de ses multiples condamnations, qui donne des leçons, mais qui est dans l’incapacité de voter. »
 

Rédaction Web avec communiqué

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