Statut de « Pays associé » : « chimère statutaire pour satisfaire l’égo d’une personne » pour le Tapura Huira’atira

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Publié le 10/03/2016 à 9:05 - Mise à jour le 10/03/2016 à 9:05

« De son projet, on retiendra surtout qu’il veut mettre la main sur certaines prérogatives judiciaires, avoir la haute main sur le limogeage de fonctionnaires d’Etat ou des procureurs de la République. Tout le monde aura compris qu’il ne s’agit pas de préserver les intérêts des Polynésiens mais de régler ses comptes avec tous ceux qui ont mis un coup d’arrêt à sa mégalomanie et à son affairisme. Gaston Flosse n’a pas encore compris que s’il avait été poursuivi, ce n’était pas pour des raisons politiques, mais bien pour ses errances. L’affaire du vol de la vaisselle de la présidence traduit bien la personnalisation d’un pouvoir dont  Gaston Flosse n’a jamais accepté de se départir. »

Pour le Tapura Huira’atira: « La Polynésie française n’a pas besoin de chimères statutaires pour satisfaire l’égo d’une personne qui ne pense qu’à sa propre existence médiatique, tout en cherchant à maintenir la cohésion d’un groupe politique qui, d’évidence, ne croit plus en l’avenir politique de son leader. »

Mais pour autant, la nouvelle formation politique n’est pas réfractaire à un changement… au contraire… : « Pour ce qui le concerne, le Tapura Huiraatira reste pragmatique et travaille, en concertation avec l’Etat, à une évolution statutaire qui vise à lever les freins au développement économique et social posés par le statut voulu par Gaston Flosse, sans pour autant remettre en cause notre relation contractuelle avec la République qui nous a attribué la faculté de nous gouverner « librement et démocratiquement » comme cela a été posé en 2004. « 

Laure Philiber avec communiqué de presse

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