René Bidal répond à Marcel Tuihani

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Publié le 06/08/2017 à 10:59 - Mise à jour le 06/08/2017 à 10:59

Marcel Tuihani s’était ému, chez nos confrères de Radio 1, des propos tenus par René Bidal lors du Congrès des Maires. Celui-ci déclarait en substance, lors de son discours d’ouverture:  « Je ne peux que vous répéter ce que je vous ai dit l’an dernier. Ne souhaitez rien, ne proposez rien qui puisse apparaître ou être interprété comme une volonté d’affaiblir l’exécutif du Pays. »

Cette phrase a fait réagir Marcel Tuihani, président de l’assemblée qui avait estimé que: « Nous ne sommes plus dans la moralisation de la vie politique, (…) Je doute même que nous soyons dans notre statut d’autonomie. Ces propos m’inquiètent. (…) Ce n’est pas son rôle de tenir ce genre de propos. »

Ce à quoi, René Bidal, par voie de communiqué, lui répond, afin, précise-t-il « d’apaiser l’inquiétude de l’élu. » Pour le représentant de l’Etat, « Mon discours s’est inscrit dans les thématiques qui ont animé le débat des maires depuis trois ans, celles de la fiscalité locale et des compétences. (…). Dans ce contexte, tout le monde a bien compris que lorsque j’ai exprimé le souci de ne pas affaiblir l’exécutif, ce n’est évidemment pas à l’exécutif politique auquel je fais allusion, (….) mais de l’exécutif institutionnel dont il s’agit, c’est-à-dire de la collectivité autonome elle-même qu’un morcellement des compétences et de la fiscalité pourrait affaiblir ».

Balançant quelques piques au président de l’Assemblée, « il ne me viendrait pas à l’idée de m’exprimer sur son rôle alors qu’il semble expert du mien, je vais donc enrichir sa connaissance de quelques remarques de bon sens. » 
 
Après avoir passé en revue les prérogatives qui sont les siennes, sur plusieurs paragraphes, intitulés « Mon rôle », René Bidal indique que sa fonction,  « ne m’autorise pas à faire de la politique contrairement à celui du président de l’assemblée et c’est pourquoi je ne peux pas laisser prospérer l’insinuation contraire ».

Poursuivant, « Dire que mon discours aux maires n’est pas « une attitude qui consiste à moraliser la vie politique »… je cherche encore les raisons de cette déclaration alors que le président de l’assemblée de la Polynésie française avait sans doute un choix de références plus sérieuses pour illustrer ce que peut être une attitude qui porte atteinte à la moralisation de la vie politique« , le haut-commissaire conclut son communiqué indiquant, « Un partenariat confiant se caractérise par une parole franche dans le respect mutuel des compétences et des rôles respectifs de chacun ; pour ma part, je m’y emploie sans faillir ».
 

Rédaction Web avec communiqué

 

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