C’est une liste réduite d’un tiers qui s’envolera le 27 juin à Paris. Un représentant de la présidence de l’assemblée de la Polynésie, des parlementaires locaux, des membres du Cesec ou encore des Tavana… Moruroa e Tatou, l’association 193, le Tahoera’a Huiraatira et le Tavini Huira’atira ayant décliné l’invitation.
Le président du Pays Edouard Fritch dit regretter « énormément. D’autant que, au départ, lorsque nous avons réuni Reko Tika dans les premières réunions, ces associations étaient présentes. Ces associations ont apporté des contributions très intéressantes, je le reconnais. Et puis au fil du temps ils se sont désisté. Et aujourd’hui je suis un peu malheureux parce que je pense que si on veut porter la voix de la Polynésie sur ce sujet, ces voix-là manqueraient à la discussion. »
Autour de la table ronde, 3 grandes thématiques vont être abordées. Des questions récurrentes sur les conséquences environnementales et sanitaires des essais nucléaires mais aussi les problèmes sociétaux engendrés par l’après CEP. Des travaux sur 2 jours qui ne permettront d’obtenir des réponses immédiates… « Nous avons introduit effectivement plusieurs demandes qui sont liées à l’évolution de la société polynésienne d’après CEP. Donc il y a cette partie sociétale et partie économique qui va revenir sur le tapis. Nous nous attendons à ce que, derrière, effectivement, nous nous mettions au travail. ce que je demanderai au président de la République c’est de nous donner un calendrier précis et surtout de nous envoyer des personnes compétentes dans les matières qui seront discutées dans ces commissions. »
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Les revendications de la délégation Reko Tika portent majoritairement sur les questions d’indemnisation alors que les associations des victimes demandent, avant toute autre chose, que l’Etat demande pardon à la population polynésienne.