« L’allocution du Président de la République faite immédiatement après la proclamation des résultats, avec une ferveur coloniale déplacée et d’un autre temps, est une parfaite illustration de sa volonté farouche de voir la Nouvelle-Calédonie rester française. », poursuit le parti bleu avant d’appeler « la France à ne pas contrarier le processus d’indépendance de Kanaky et à mettre en oeuvre celui qui est préconisé par l’ONU, depuis que notre pays est réinscrit sur la liste des territoires non autonomes à décoloniser ». Le Tavini « invite la France à organiser chez nous un scrutin d’autodétermination pour que les maohi se prononcent pour ou contre l’accession de Maohi Nui à son indépendance. L’ accession à l’ indépendance n’est pas synonyme de désordre. C’est un processus, encadré par l’ONU, qui doit être accompagné par la France. C’est pour cela que le Tavini Huiraàtira demande à la France d’assumer son héritage colonial, d’accompagner le peuple Maohi dans son émancipation et de faciliter sa destinée. La France a une mission sacrée, celle de faciliter l’émancipation des peuples qu’elle a colonisés. », conclut le communiqué.
Dans un communiqué intitulé « Référendum en Kanaky : un désaveu cinglant pour la France coloniale », le Tavini Huiraatira se réjouit que « malgré toutes les embûches mises en travers des démarches des indépendantistes en Kanaky, comme les nombreux questionnements sur la composition du corps électoral habilité à participer au référendum ou encore sur l’objectivité et l’impartialité de certains transferts financiers de l’État vers la Kanaky, force est de relever une poussée majeure du camp indépendantiste et une évolution des mentalités favorables à la notion d’autodétermination et de pleine souveraineté. Il est maintenant patent que les communautés qui composent la Kanaky sont, pour une grande part, favorables à leur émancipation. »