Même idée chez Alain Juppé qui réfute l’idée de zones franches globales et prône lui aussi de nouvelles zones franches simplifiées et mieux ciblées sur les secteurs exposés à la concurrence. François Fillon est favorable au principe d’un maintien de la défiscalisation, mais à réformer écrit-il car il la juge « coûteuse et bureaucratique ». Alain Juppé préfère mettre l’accent sur l’adoption d’un « crédit croissance et compétitivité » destiné à compenser les handicaps structurels permanents.
– PUBLICITE –
Si François Fillon s’engage résolument à adapter le code des marchés publics pour les Outre-Mer au moyen d’un Small Business Act, à accélérer la modernisation des ports ultramarins, à consolider les secteurs économiques traditionnels (agriculture et BTP) et à défendre les spécificités de l’Outre-mer dans les instances européennes, Alain Juppé propose la création de quatre pôles de compétitivité interterritoriaux consacrés à l’économie de la mer, l’énergie, l’habitat/construction durable et enfin la biodiversité qui constitueraient autant de filières alors que, pour François Fillon, les filières sont plutôt le logement, le développement durable, le numérique, l’agro-alimentaire et le tourisme.
Alain Juppé envisage également, pour le paiement des créances et pour réduire les délais de paiement, une substitution de la Caisse des Dépôts et de la Banque Publique d’Investissement. Il propose enfin un plan d’investissement de 500 millions d’euros pour renforcer la productivité et stimuler la croissance ».