« Prostitution et viol » des droits du peuple maohi par l’Etat, selon Oscar Temaru

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Publié le 09/11/2015 à 12:38 - Mise à jour le 09/11/2015 à 12:38

Le président de l’UPLD a aussi taclé ses adversaires autonomistes, qu’il a tous mis dans le même sac, celui de « l’école Tahoeraa ». « L’Etat a tout fait pour empêcher la réinscription, avec le soutien des collabos qu’il a ici » a-t-il assuré.
Oscar Temaru reproche en particulier au groupe Tahoeraa de ne se rendre compte que maintenant des richesses dont dispose le fenua. Marcel Tuihani a déposé une proposition de résolution pour permettre à la Polynésie d’explorer et d’exploiter ses ressources stratégiques sous-marines ; une compétence qui n’aurait jamais due être retirée du statut, selon l’UPLD.

Même si l’Union souhaite que le Pays exploite lui-même ses richesses sous-marines, elle n’est pas certaine de voter la résolution du Tahoeraa : « l’accession à l’indépendance est indispensable pour accéder aux ressources qui nous entourent » a justifié Oscar Temaru.
Richard Tuheiava a aussi expliqué que l’ensemble des ressources du fenua devrait être gérée par la Polynésie, comme « la compétence satellitaire » par exemple, et non simplement les ressources sous-marines.
Selon l’UPLD, l’ONU garantit à la Polynésie la possibilité d’exploiter ses ressources. Mais la France « ignore » ces lois internationales, assure l’Union. « Lorsque les questions polynésiennes sont abordées à l’ONU, la France se lève et va fumer une clope » a même affirmé Antony Géros.

L’UPLD a aussi annoncé qu’elle n’enverrait personne à la COP21 : elle regrette que la France y parle au nom de la Polynésie.
Oscar Temaru compte s’expliquer auprès de la population sur ces thèmes, lors d’un rassemblement d’information à la salle de sport de Papetoai, à Moorea, ce samedi à 19 heures.

Mike Leyral 

Oscar Temaru, président de l’UPLD

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