Présidentielle : y aura-t-il une primaire de la gauche en Polynésie ?

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Publié le 28/12/2016 à 16:32 - Mise à jour le 28/12/2016 à 16:32

L’élection présidentielle se déroulera les 23 avril et 7 mai prochain.
Depuis le dernier scrutin, les grandes familles politiques ont mis en place le système des primaires pour optimiser leurs chances et éviter que les voix des électeurs ne se dispersent. Le principe : choisir un candidat unique qui représentera l’ensemble d’un mouvement politique. La droite et le centre organisaient les leurs fin novembre.  François Fillon a été désigné.

Et pour la gauche ? Le parti socialiste organisera les siennes dans moins d’un mois. Mais pas sûr que la Polynésie dispose de bureaux de vote… 
La primaire de la gauche a été organisée pour la première fois en 2011 sur le fenua à l’initiative d’un comité de soutien à François Hollande, et du Tavini, alors partenaire du parti socialiste. 7000 Polynésiens y avaient participé. François Hollande réalisait ici son second meilleur score outre-mer derrière la Guadeloupe… « Ils ont essayé de mettre en place au moins un bureau dans chaque archipel et à Tahiti on était à Mahina », se souvient Leon Tefau vice-président du Tavini.

5 ans plus tard… les relations entre le Tavini et le Parti socialiste sont loin d’être au beau fixe. « On ne sait pas (si le Tavini est toujours le référent du parti socialiste au fenua, NDLR). On devait renouveler cette convention il y a 2 ans et on a eu une conversation téléphonique avec madame Bareigts, en ce temps secrétaire chargée de l’outre-mer, et depuis on n’a plus aucune nouvelle puisqu’ils nous ont imposé une façon d’écrire le préambule de cette convention qui n’allait pas », explique Leon Tefau. 

Oscar Temaru souhaite également lui-même se présenter à la présidentielle. Il tente encore de réunir les 500 signatures nécessaires  à sa candidature. 

Qui organisera donc la primaire de la gauche prévue les 22 et 29 janvier et où s’affrontent 7 candidats ?
Rue de Solférino, on explique que des discussions sont en cours. La Dépêche de Tahiti annonce même la création d’une fédération locale et l’ouverture éventuelle de 15 bureaux de vote, mais, pour l’heure, impossible de savoir qui pourrait être à la manoeuvre.
La Polynésie n’est pas le seul territoire ultramarin où se pose la question de l’organisation de ce scrutin. La Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna sont dans une situation similaire.  
 

Rédaction web avec Laure Philiber

Leon Tefau, vice-président du Tavini

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