Donald Trump a célébré la « formidable victoire » électorale du Français, ces deux dirigeants ayant en commun d’avoir été des outsiders dans leurs courses respectives à la présidence.
« Vous étiez mon homme ! », a-t-il même lancé pendant leur déjeuner à l’ambassade des Etats-Unis à Bruxelles, affirmant qu’en dépit de ce qu’avaient rapporté les médias, il n’avait pas soutenu la candidate du Front national Marine Le Pen.
L’incertitude sur les intentions américaines à l’égard de l’accord de Paris sur le climat constituait cependant le plat de résistance de ce repas. Et sur ce point, le message d’Emmanuel Macron à son homologue américain, toujours hésitant, a tenu en quelques mots : pas de « décision précipitée ».
Première rencontre constructive et directe avec le Président Trump. @realDonaldTrump pic.twitter.com/g2L3MZg5J9
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 25 mai 2017
Rompant avec la discrétion observée par son prédécesseur François Hollande à l’étranger sur la question des Droits de l’Homme, l’Elysée a fait savoir qu’Emmanuel Macron était « intervenu en faveur » d’un photojournaliste français, Mathias Depardon, détenu depuis une quinzaine de jours en Turquie.
En réponse, a ajouté la présidence française, l’homme fort d’Ankara a affirmé qu’il examinerait « rapidement (la) situation » du jeune homme en grève de la faim pour protester contre sa détention.
Dans la foulée, Emmanuel Macron partira vendredi pour le G7 de Taormina. Puis il recevra lundi le président russe dans le cadre très royal du château de Versailles, près de Paris, un autre test diplomatique majeur, avant le G20 de Hambourg début juillet.