Pirae : chez les Varney, on vote en famille

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À Pirae, dans la famille Varney, la politique et le vote sont des sujets débattus en famille. La conscience citoyenne est transmise depuis le plus jeune âge. Et une fois majeurs, les enfants sont accompagnés dans leur démarche d’électeurs.

Publié le 23/04/2022 à 17:41 - Mise à jour le 24/04/2022 à 10:07

À Pirae, dans la famille Varney, la politique et le vote sont des sujets débattus en famille. La conscience citoyenne est transmise depuis le plus jeune âge. Et une fois majeurs, les enfants sont accompagnés dans leur démarche d’électeurs.

Chez les Varney, la politique est une affaire de famille. Famille qui compte pas moins de 9 enfants. Chacun a consulté ses parents avant la présidentielle. La question a été largement débattue sur le chat familial. « La politique on en parle en famille. On regarde les émissions, les débats en famille. (…) Après, les enfants se font leur propre opinion. (…) Lorsqu’on vote mon mari et moi, on aime bien emmener nos enfants. Et d’ailleurs c’est même eux qui nous demandent de venir. Comme ça ils voient comment ça se passe. (…) Ils sont très vifs d’esprit. C’est vrai que depuis petits on échange beaucoup. la communication est importante dans notre foyer. Sur beaucoup de sujets on discute, on partage, on communique », explique Paola, la maman.

« La politique est un sujet qu’on aborde en famille depuis qu’on l’a fondée en 1997 avec nos premiers enfants (…) Avec nos 9 enfants, la politique, le sexe, les fréquentations, c’est sujet à débat. La politique est un sujet sur lequel il ne faut pas passer outre parce que ça fait partie du quotidien, ajoute le papa, Temarama. Tout est géré par la politique aujourd’hui donc il faut s’y intéresser et ne pas penser que c’est que pour les autres. Même si on n’en fait pas, il faut s’intéresser et on peut faire de la politique à travers les associations, mouvements sportifs, associatifs etc. »

Crédit : Tahiti Nui Télévision

Adriana, 22 ans, vote pour la première fois dans le cadre d’une élection présidentielle. Et c’est vers ses parents qu’elle s’est tourné pour l’aider à se faire une opinion. « C’est vrai que ce n’est pas facile surtout que je n’ai pas beaucoup de notions sur tout ça. Mais avant de faire ce choix, j’ai regardé les infos, les revues et tout ça. J’en ai parlé avec mes parents, j’ai posé des questions. »

Et la famille échange déjà sur les deux prochains scrutins. Elle ne manquera pas de se rendre au bureau n°10 en juin prochain.

Temarama quant à lui, envisage de s’impliquer encore plus… « Je pense qu’à un moment, il faut juste arrêter de dire « j’en ai marre, je n’en peux plus » et peut-être prendre le taureau par les cornes et se lancer. »

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