Pour Patrice Jamet, cette décision serait « un soulagement » à en croire son chef de cabinet. « Je l’ai eu au téléphone. Je crois que c’est un soulagement pour lui. Il y a quand même une certaine forme de pression. L’attente, c’est très lourd à gérer. Et le Conseil d’État qui aurait dû mettre 3 semaines à statuer, a mis plus d’un mois. Ça peut augmenter un peu le stress. Ce matin au téléphone, je l’ai eu complètement relâché, serein. »
La décision n’a pas encore été publiée et doit être signifiée à Patrice Jamet par le haut-commissaire Lionel Beffre. « Pour l’instant il est encore maire. On doit attendre la notification du haut-commissaire. Il est encore maire », insiste Jean-Marc Maono.
C’est la première adjointe de Patrice Jamet, Lorna Oputu, qui prendra l’intérim. Le conseil municipal devrait désigner un nouveau maire d’ici 15 jours. « Il faut qu’on organise la succession. Le plus tôt serait le mieux », estime le chef de cabinet de Patrice Jamet. « La commune doit quand même tourner, fonctionner ».
La commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a rejeté, en juillet 2014, le compte de campagne de Patrice Jamet au motif que 65% des recettes déclarées correspondaient à la contribution de l’association Ia Tura O Mahina.
D’autres élections municipales ont été contestées. À Anau, à Bora Bora, à Nunue, à Fare et à Maroe à Huahine, ainsi qu’à Moerai sur l’île de Rurutu, les maires restent en place. Les requêtes d’annulation ont été rejetées.
Jean-Marc Maono, directeur de cabinet du maire