Trente ans qu’il essaie de ravir la mairie de Paea… Tony Geros tente à nouveau sa chance. Lors des prochaines communales, il compte mener une liste d’union, ancrée dans la culture et les racines de la ville.
« Nous avons voulu nous rapprocher de la culture de Paea, pour essayer de permettre aux jeunes de renouer avec leur patrimoine, et c’est pour cela que nous avons choisi pour emblème Na manu ‘ura e rua te hono i te tumu nui », explique le candidat.
« La jeunesse est complètement déconnectée de sa culture sur la commune. C’est pour cela que dans notre programme, nous avons prévu de rétablir la toponymie, pour que l’on puisse enseigner cette toponymie dans les écoles, parce-que Paea a de belles légendes, et notamment celle de Manu Ura. C’est une des raisons pour lesquelles on a délibéré sur la nécessité de remettre à l’honneur le nom de Manu Ura ».
Tony Geros est parvenu à concrétiser le Amuitahira’a sur la commune, et a rassemblé au delà des formations politiques traditionnelles. « C’est une liste d’union mais aussi d’ouverture. Les Oranges sont venus me soutenir. Ils ne sont pas venu s’imposer mais soutenir. Ils le disent à voix haute à chaque réunion pour faire comprendre à la population que nous nous engageons dans un combat pour servir la population, et pas pour se servir ou pour être servis ».
Il conclut : « Le point d’orgue de notre programme, c’est l’éducation pour permettre à cette jeunesse de pousser décemment, et de retrouver les repères qui lui manquent aujourd’hui. La commune a eu le même maire pendant 40 ans. Je respecte son travail, et je ne veux pas médire sur ce qui a été fait, mais il y a du retard, notamment au niveau de l’eau. Ce n’est pas moi qui le dit mais la chambre territoriale des comptes. Et je ne pense pas qu’en six ans, il fasse ce qu’il n’a pas fait pendant 40 ans. Donc, c’est la raison pour laquelle nous sommes décidés à nous lever et à nous lancer dans cette bataille ».