Nous avons été très bien reçus à Paris

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Publié le 27/05/2016 à 9:31 - Mise à jour le 27/05/2016 à 9:31

Edouard Fritch est rentré hier de sa mission à Paris. Il a fait le voyage avec le nouveau Haut commissaire René Bidal. 
Le bilan de ces rencontres est positif pour le président du pays : 

« Nous avons été très bien reçus à l’Elysée, comme à Matignon, comme à la rue Oudinot. Nous avons tenu une réunion interministérielle puisque plusieurs ministres étaient présents. L’essentiel des discussions : les suites du déplacement du président de la République en Polynésie française, et les engagements qui ont été pris… comment les mettre en chantier aujourd’hui? Depuis sa visite le 22 février, Paris a tenu deux réunions interministérielles pour préparer la mise en chantier des engagements du président, que ce soit sur le volet nucléaire, ou le reste. Nous avons aussi beaucoup parlé d’éducation, de jeunesse et sports… »

Vous avez rencontré René Bidal lors de votre déplacement dans la capitale… quel est votre première impression? 

« J’étais étonné de sa connaissance du pays! Il n’est jamais venu en Polynésie française, mais il connaît déjà la protection sociale généralisée, le CLSD, il connaît beaucoup de choses! Il est préparé à prendre ses fonctions très rapidement, et à s’inscrire dans la continuité de ce que Lionel Beffre a fait en Polynésie française.
L’homme est humain. Il est vraiment très emballé par cette prise de fonction en Polynésie française, et je pense qu’il va beaucoup s’investir pour que nous puissions, ensemble avec l’Etat, réussir les réformes à plusieurs niveaux : transport, santé… et pour que nous trouvions rapidement les leviers qui vont nous permettre d’étendre nos relations en matière du traitement du dossier avec le nucléaire ».

A Paris, vous avez préparé votre déplacement à l’ONU, en octobre? Vous avez été reçu au Quai d’Orsay pour faire entendre une autre voix?

« J’ai rencontré monsieur Vizy, Jean-Marc Ayrault, et le directeur du bureau français de l’ONU à New York, parce-que j’ai besoin de voir comment intégrer cette immense machine. Je voulais m’appuyer sur l’organisation française pour être efficace dès mon arrivée. 
Je veux aller à l’ONU parler de la voix autonomiste. Je pense que l’organisation des nations unies a aussi besoin d’avoir des précisions sur le fonctionnement de nos institutions, sur le comportement, semble-t-il, reprochable, des français dans ce pays… moi, j’ai envie d’aller leur dire qu’il y a moyen de travailler, et que la Polynésie, au contraire, s’appuie sur le soutien de la France pour réaliser son programme social, son programme éducatif, ses équipements… je ne vais pas contre quelque chose, mais j’ai envie d’aller dire ce qu’il se passe dans ce pays, et d’apporter des précisions sur ce qu’il se passe dans notre pays ». 

Laure Philiber
 

Interview d’Edouard Fritch

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