Pour Thilda Garbutt-Harehoe, se présenter est le meilleur moyen de connaitre les besoins des familles de la commune. Elle veut par exemple aider les familles des lotissements de l’Office polynésien de l’habitat (OPH) à accéder à la propriété ou encore mettre plus d’éducateurs dans les quartiers pour lutter contre la délinquance.
« ‘Insinieusement’ et à grande vitesse, nous avons été rattrapés non plus par les problèmes de paka, mais par les problèmes d’ice. Nous avons aussi des dénonciations de jeunes filles qu’on prostitue maintenant pour de l’ice. Nous sommes en train de préparer pour certains jeunes une rupture de la famille pour éloigner cette jeunesse de ces maquereaux. Alors cela devient un problème énorme de santé, et de société aussi, puisque même la famille va être impactée -si elle ne l’est pas déjà depuis. Et plutôt que de dénoncer, cherchons des solutions. On ne peut pas faire que de la répression par le haut. Il nous faut prendre aussi la base qu’est la famille. Les familles ne savent pas tout. On ne peut pas leur incriminer tout parce qu’elles ne voient pas tout ce qui se passe entre la maison, le quartier, l’école… Il y a des fois où il faut apprendre à la famille à repérer et qu’elle puisse agir » explique la tête de liste Tavini i Pirae.