Marcel Tuihani : « Faire entendre la voix des collectivités françaises dans le Pacifique »

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Publié le 08/08/2016 à 15:46 - Mise à jour le 08/08/2016 à 15:46

Une convention de partenariat entre les assemblées des trois collectivités françaises du Pacifique avait déjà été signée le 5 décembre 2013 entre les présidents des assemblées de Polynésie française et de Nouvelle-Calédonie. Le président de l’assemblée territoriale de Wallis-et-Futuna a souhaité la signer aussi. Marcel Tuihani et son homologue calédonien ont répondu favorablement.

Ce partenariat entre l’assemblée de la Polynésie française, le congrès de Nouvelle-Calédonie et l’assemblée territoriale de Wallis et Futuna vise à développer la formation du personnel des trois institutions et à permettre des visites de travail pour les élus, tout en favorisant l’assistance mutuelle dans les domaines technique et administratif.

Pour  Marcel Tuihani, « il était important d’intégrer Wallis et Futuna dans ce partenariat puisque depuis 2013, seule la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie pouvaient bénéficier de ces échanges, alors que Wallis et Futuna figure également dans le Pacifique et que  nous sommes confrontés aux mêmes difficultés. Il était essentiel de se regrouper et lorsque les sujets sont communs,  de parler d’une seule voix. C’est chose faite aujourd’hui. Nous  avons tout à apprendre ensemble. il faut inscrire notre partenariat dans l’évolution de nos collectivités respectives. »

Même son de cloche du coté de Thierry Santa,  président du congrès de Nouvelle-Calédonie . « La première convention signée en 2013 a permis un échange de compétences techniques et administratives. Par exemple, le système informatique du congrès de la Nouvelle-Calédonie s’est beaucoup inspiré de celui de l’assemblée de Polynésie française. Maintenant, la prochaine étape sera de réfléchir à des politiques publiques communes, par exemple nous avons voté une loi sur l’emploi local en Nouvelle-Calédonie qui pourrait peut-être intéresser la Polynésie. En matière d’environnement , nous avons des contraintes similaires les uns et les autres. (…). Dans plein de domaines, nous pouvons envisager une mutualisation de moyens, et un partage d’expérience. »

Les premiers projets en commun ?  « Le président de l’assemblée territoriale de Wallis et Futuna nous a proposé de nous rendre à Paris avant la fin de l’année afin de faire un bilan de la situation des collectivités française dans le Pacifique et d’envisager des évolutions institutionnelles. Cela doit se faire de manière concertée avec les exécutifs calédoniens et polynésiens,  mais aussi les parlementaires. » conclut Marcel Tuihani.
 

Rédaction Web

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