Maina Sage savoure donc la récolte d’un labeur électoral de plusieurs années. « La population s’est rendu compte qu’on revenait de loin. Lorsque l’on a démarré, le pays avait subi une crise entre 2004 et 2013. On avait doublé le nombre de chômeurs, on avait perdu 10 points de PIB et on avait un dialogue difficile avec l’état ». Mais, « ce n’est pas en deux ou trois ans qu’on rattrape 10 ans de chute », ajoute-t-elle.
Des alliances ?
Si l’union fait la force, il ne fait pas systématiquement le succès. Si le Tahoera’a s’allie au Tavini, « deux grandes formations qui sont quand même un peu l’opposé« , Maina Sage pense que les électeurs « ne feront pas un choix d’alliance mais un choix pour la réussite ».
Son souhait : « un programme pour trois candidats, une équipe qui se déplace à Paris pour renforcer le travail effectué et parler d’une même voix. »
Au second tour, la députée sortante affrontera Moana Greig, candidat du Tahoera’a qui a recueilli 26,02% des voix ce samedi.