Mais aujourd’hui, après la chute de Flosse, rattrapé par les affaires, et la fracture du Tahoera’a, Maina Sage, 42 ans, roule désormais pour le camp Fritch et le Tapura.
Consultante en communication, Maina Sage, très impliquée dans le milieu associatif, s’engage pour la première fois en politique lors des municipales de 2001, aux côtés de Jean-Christophe Bouissou dans la commune de Faa’a et rejoint son cabinet ministériel jusqu’en 2004. Après le Taui, elle s’éloigne provisoirement de la politique pour se consacrer à sa carrière professionnelle.
Mais en décembre 2006, la jeune consultante « replonge » en prenant le poste de ministre du Tourisme et de l’environnement dans le gouvernement Tong Sang. Un poste qu’elle occupera jusqu’en septembre 2007.
Elle se présente pour la première fois aux territoriales en 2008 sur la liste du Tahoera’a. Elue représentante à l’assemblée de Polynésie, elle est réélue en 2013, toujours sur la liste orange avant de rejoindre le groupe Rassemblement pour une majorité autonomiste en 2015 suite au divorce entre Fritch et Flosse.
Lors de ses trois ans de mandat, Maina Sage a siégé à Paris sur les bancs du groupe UDI (Union des démocrates indépendants). Membre de la commission des lois de l’Assemblée nationale, mais aussi de la délégation aux droits des Femmes et de la délégation aux Outre-mer, Maina Sage a surtout voulu restaurer l’image de députée: après les ennuis judiciaires de Jean Paul Tuaiva (poursuivi pour avoir détourné l’argent de sa réserve parlementaire), et le peu de travail effectif de Jonas Tahuaitu (489e sur 577 députés au dernier classement réalisé par Capital), Maina Sage a redoublé d’effort, multiplié les interventions, les travaux législatifs et appliqué une transparence totale sur l’utilisation de sa réserve.
Un travail qui a visiblement payé et dont elle récolte les fruits aujourd’hui.