L’UPLD a d’ailleurs répondu ce lundi matin aux propos de Tamara Bopp-Dupont affirmant que l’UPLD n’avait rien fait lorsqu’elle était aux affaires du Pays. Le parti indépendantiste a donc défendu son bilan lorsqu’il était au pouvoir. Oscar Temaru, tout en fustigeant Gaston Flosse, a promis qu’il ramènerait le FIP, le fonds intercommunal de péréquation à son taux initial de 25% en cas de victoire aux territoriales. « Nous avons pris la décision de relever le taux de prélèvement de 15 à 17%, que Gaston a baissé de 25 à 15% pour mettre à genoux les communes. Ça fait quand même des milliards en moins dans les caisses des communes. Je pose la question : où sont passés ces fonds ? C’est sûr, il y en a investis sur des projets qui existent. Mais il y en a aussi qu’on a mis de côté. C’est pour ça qu’il a fait de la taule : détournement de fonds publics. Et on me demande de ramener cet homme-là aux affaires du Pays ? Je pose la question à la justice coloniale de notre pays : qu’est-ce que vous attendez pour prendre votre décision ? Il a déposé un recours en cassation. Il y a quelques années de ça il a fait la même chose. En 24 heures il y a eu une décision. C’est vrai que c’était son frère Jacques Chirac qui était Président de la République. Une justice à 2, 3, 4 vitesses », estime Temaru.
Pour Oscar Temaru, c’est donc « une de perdue et cent de retrouvés » en référence au ralliement de Tamara Bopp-Dupont au Tahoeraa Huiraatira.
Rédaction web avec Thierry Teamo