L’UPLD et le Tahoeraa auront une commission chacun

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Publié le 11/04/2016 à 15:02 - Mise à jour le 11/04/2016 à 15:02

Lundi, le groupe majoritaire à l’assemblée de la Polynésie française (RMA) s’est penché sur la répartition des commissions législatives. Un sujet qui a fait débat au sein du groupe et pour cause, une commission a une importance essentiellement budgétaire. Car même si elle est présidée par l’opposition, ses décisions peuvent être rejetées au sein de l’hémicycle.  

Actuellement, sur les 9 commissions, 6 sont détenues par le RMA, et 3 par l’opposition.
Le président du Pays affirme jouer la proportionnelle en voulant attribuer 2 commissions à l’opposition. « L’année dernière, j’étais sur le raisonnement de la proportionnelle en laissant 4 commissions à l’opposition. En fait on joue la proportionnelle, parce qu’aujourd’hui lorsque vous répartissez  les commissions, 5 iraient à la majorité, et 4 à l’opposition. Mais bon, le règlement intérieur ne le prévoit pas, l’expérience commande aussi aujourd’hui que l’on maîtrise mieux les commissions. Et nous avons quand même décidé d’en laisser deux à l’opposition. Une au Tahoera’a et une au Tavini Huiraatira. »
 
Il s’agirait de la commission de l’Equipement qui reviendrait à l’UPLD, et celle de l’Agriculture au Tahoera’a. Cette commission pourrait être présidée par Thomas Moutame.
 
Le président de l’assemblée, Marcel Tuihani, lui, demande la proportionnelle. Mais pour le président du Pays, il faudrait alors aller plus loin :  » La demande de proportionnelle, si j’ai bien compris cette demande, c’est une demande un peu plus de justice. Si on veut aller au bout du raisonnement, demander la proportionnelle, c’est effectivement demander que tout le monde soit représenté. Mais si on réclame un peu plus de justice, il faut aller jusqu’au bout aussi, car aujourd’hui, notre assemblée est présidée par un membre de l’opposition. Ce qui ne me dérange pas du tout. Je ne demande pas sa démission, mais c’est vrai que les membres de la majorité disent : ok, donc, si on fait cela, mettons tout à plat et redistribuons les cartes, compte tenu des données d’aujourd’hui. « 

Marcel Tuihani n’a pas souhaité s’exprimé à ce sujet. 
 

Rédaction Web (Interview : Maite Mai / Juliano Tautu)

Edouard Fritch, président de la Polynésie française

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