Si on le classe parmi les « petits candidats », c’est parce qu’il est inconnu du grand public, mais pour son référent polynésien, ce « n’est pas un petit candidat. Au contraire, c’est un grand candidat. » Et d’expliquer, « il a rencontré le Pape, il a déjeuné avec le président chinois, il a été chef de cabinet ministériel auprès de plusieurs ministres, il connait très bien ses dossiers.. Pour toutes ces choses, c’est plutôt un grand candidat. »
S’il ne monopolise pas les écrans télé, c’est sur Internet que François Asselineau bat campagne. « François Asselineau a commencé par faire des conférences devant deux ou trois personnes puis, il les postait sur sa page Youtube et Facebook. Petit à petit par ce biais, il a rallié de plus en plus de gens à sa cause et on arrive au chiffre de plus de 17 000 adhérents à l’Union Populaire Républicaine, grâce à cela. »
Si il y a quelques semaines le candidat avait du mal à passer dans les médias classiques, désormais c’est corrigé. Son mouvement prenant de plus en plus d’ampleur sur la toile (près de 9 millions de vues sur YouTube), les télés et radios commencent à s’intéresser à lui. Ce qui fait dire à Jérome Gasior que cela va ramener encore plus de monde au parti.
Pour le candidat au poste suprême, « Les sujets clivants, à savoir qui divisent la France, ne sont pas la priorité. On les laisse de côté temporairement », explique Jérome Gasior. « Il faut que l’on reprenne notre destin en main » précise t-il. « Aujourd’hui le sujet est que l’on ne peux plus rien décider. On s’est fait voler notre souveraineté par l’Europe. » On l’aura compris François Asselineau est pour un « frexit », une sortie de l’Europe.
L’Union Populaire Républicaine semble attirer des électeurs de tous bords, « droite, gauche, extrême-gauche ou droite, tous les horizons politiques sont représentés et sont rassemblés autour d’une idée: récupérer notre souveraineté et notre démocratie. »
Si l’on fait remarquer à Jérome Gasior que ce programme est quand même proche de celui du Front National, celui-ci rétorque : « Ils ont copié pas mal de nos points, on a vu Florian Phillipot, le vice-président du FN, assister à l’un des meeting de François Asselineau et il prenait des notes ». Poursuivant, « ils sont flous sur l’Europe, un coup ils veulent sortir et l’autre ils veulent renégocier. Nous ce que l’on dit, c’est comme on ne peut plus modifier le statut au sein de l’Europe, il faut en sortir. »
En métropole, le parti est en forte progression et regroupe aujourd’hui plus de 17 000 adhérents ; en Polynésie française, 72 personnes y ont adhéré.
Le programme de François Asselineau