L’opposition s’interroge sur les prêts de l’Etat

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De nouvelles mesures du Gouvernement qui seront donc présentées en détails aux élus de l’Assemblée. Pour l’opposition, seul le Tavini huiraatira, a pour le moment accepté de commenter ces annonces.

Publié le 03/02/2021 à 11:52 - Mise à jour le 05/02/2021 à 9:05

De nouvelles mesures du Gouvernement qui seront donc présentées en détails aux élus de l’Assemblée. Pour l’opposition, seul le Tavini huiraatira, a pour le moment accepté de commenter ces annonces.

Le gouvernement a présenté trois types d’annonces : sanitaire, économique et législatif. C’est sur ce dernier point que le Tavini Huiraatira n’est pas en accord. Moetai Brotherson s’interroge également sur les aides financières contractées auprès de l’Etat : « C’est pas la Polynésie qui décide, c’est la France qui décide, c’est l’Etat. Ça c’est la beauté de l’autonomie on va dire. Là c’est l’Etat qui décide de fermer les frontières mais il faudrait que l’Etat contribue pour compenser le choc économique et social que ça va provoquer. Moi je pense que toute mesure qui vient aider est bonne à prendre. maintenant rien n’est gratuit en ce monde. Ce qu’on donne à un moment donné, il va bien falloir le rembourser à un moment donné. Le nouveau prêt de l’Etat il va falloir le rembourser à un moment donné. je ne comprends pas d’ailleurs pourquoi ce sont des prêts et pourquoi ce ne sont pas des aides. À un moment donné il faudra peut-être poser la question de manière un peu plus tranchée. »

Le Tavini est bien conscient de la difficulté de prise de décisions en cette période de crise mondiale. Moetai Brotherson regrette toutefois que les propositions soumises avec Nuihau Laurey, à l’époque, n’aient pas été retenues. « À l’époque quand le premier collectif pour mettre en place des mesures d’aide a été proposé, avec Nuihau Laurey on avait imaginé qu’il fallait faire vraiment un gros effort dès le départ et qu’il fallait éviter que la maladie se répande chez nous. On était covid free si on se souvient à cette époque-là. On aurait pu rester si on n’avait pas réouvert les frontières de manière un peu légère et on aurait pu se préparer en amont parce que le tourisme aurait été forcément impacté, l’aérien aurait été impacté mais on aurait peut-être eu plus de temps pour réfléchir réellement à une transformation de la société. »

 Les deux autres forces politiques de l’assemblée n’ont pas souhaité réagir.

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