Législatives : Tati Salmon, le candidat écologiste de la deuxième circonscription

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Il se présente dans la deuxième circonscription : Tati Salmon part sous la bannière de Heiura les verts. Le candidat écologiste en est à sa deuxième candidature aux législatives. Préservation de l’environnement et transition énergétique sont ses deux grands angles d'attaque.

Publié le 21/05/2022 à 17:07 - Mise à jour le 21/05/2022 à 17:09

Il se présente dans la deuxième circonscription : Tati Salmon part sous la bannière de Heiura les verts. Le candidat écologiste en est à sa deuxième candidature aux législatives. Préservation de l’environnement et transition énergétique sont ses deux grands angles d'attaque.

A 61 ans, Tati Salmon n’en est pas à sa première candidature aux élections législatives. Il a passé plus de 10 ans au côté de Jacky Bryant et de son parti écologiste Heiura les verts. Cette fois, il compte bien convaincre les électeurs : « Aujourd’hui, on a un parti qui parle de la citoyenneté, un autre qui parle des évasans, ou un autre qui parle de la valorisation des médicaments traditionnels. Nous pensons que ce sont des sujets qui sont annexes, qui sont importants oui, mais moins que celui de l’énergie. Parce que s’il n’y a plus d’énergie, il n’y a plus aucune activité dans le pays ».

La préservation de l’environnement est le pilier central de la politique de Tati Salmon et du parti Heiura les verts. Ils en sont persuadés : la transition énergétique est une nécessité afin d’assurer un avenir plus serein aux générations futures : « L’énergie, surtout pour nous la Polynésie, est primordial. Si on n’a pas d’énergie, on n’a pas de commerce, on n’a pas de quoi faire vivre décemment une société », pointe Tati Salmon. « Nous pensons en premier lieu à la mise en place de l’énergie thermique des mers. Cette transition énergétique attire vers elle beaucoup de projets. Vous avez la formation : il faut des ingénieurs, des techniciens en électricité pour pouvoir gérer cette centrale. Il faut aussi de la formation concernant les moteurs hybrides et électriques. Donc la mécanique d’aujourd’hui doit évoluer. Ensuite, il y a aussi la formation pour tout ce qui concerne la mer. Et puis surtout, la mise en adéquation avec la loi française. Nos jeunes ont besoin d’avoir des diplômes qui sont adaptés, et n’ont plus à être soumis à des contraintes de l’Etat ».

S’il est élu député, Tati Salmon défendra également la situation des sauveteurs en mer bénévoles, qui n’ont à ce jour toujours pas de statut spécifique.

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