Le Tavini dénonce un « déni de démocratie »

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Antony Géros, président du groupe Tavini Huiraatira accompagné de son collègue à l’assemblée Richard Tuheiava ont convié la presse pour dénoncer le rejet par l’assemblée, de leur question portant sur l’obligation vaccinale. Le parti indépendantiste a ainsi exposé ses arguments aux journalistes pour justifier le bienfondé de sa requête sur l’abrogation de la loi imposant la vaccination et le pass sanitaire.

Publié le 09/12/2021 à 17:08 - Mise à jour le 09/12/2021 à 17:09

Antony Géros, président du groupe Tavini Huiraatira accompagné de son collègue à l’assemblée Richard Tuheiava ont convié la presse pour dénoncer le rejet par l’assemblée, de leur question portant sur l’obligation vaccinale. Le parti indépendantiste a ainsi exposé ses arguments aux journalistes pour justifier le bienfondé de sa requête sur l’abrogation de la loi imposant la vaccination et le pass sanitaire.

Ce jeudi alors que la sonnerie de l’assemblée retentie pour appeler les élus à rejoindre l’hémicycle, ceux du Tavini ont de leur côté décidé d’organiser une conférence de presse. Devant les médias, l’élus indépendantiste Richard Tuheiava s’indigne d’observer le rejet de la question et projet de loi du Tavini sur l’abrogation de la loi sur l’obligation vaccinale : « On dénonce un déni de démocratie ce matin. Clairement. On peut être pour ou contre, les uns et les autres les sujets autour de la vaccination, pourquoi pas. Et on n’est pas obligés de se détester. Sauf que ça, c’est détestable. On était prêts à essuyer un rejet par vote démocratique. Et aujourd’hui ce qu’on dénonce, c’est finalement l’attitude de la majorité qui gouverne l’assemblée et qui vote en majorité, qui a tout simplement non pas botté en touche, mais qui n’a pas tenu en application le règlement intérieur »

Du côté de l’hémicycle et devant un public visiblement et ouvertement opposé à la loi vaccinale, la majorité estime que le débat est clos : « Cette proposition de loi a été discutée en commission et elle a été rejetée lors de la commission donc on ne peut pas dire que ça n’a pas été discuté, déclare Tepuaraurii Teriitahi, présidente du groupe Tapura à l’assemblée. Ici ça aurait été simplement une formalité, il n’y aurait pas eu de discussion supplémentaire, ça aurait donné la tribune simplement au rapporteur pour délivrer ce qu’il avait envie de délivrer, mais ensuite il n’y aurait pas eu de discussion, parce que nous allions rejeter cette discussion, ce qui est notre prérogative. »

Pour justifier son désir d’annuler cette loi pourtant votée le 20 août dernier à une large majorité dont des voix du parti indépendantiste, le Tavini s’est fendu d’arguments plus ou moins tangibles. Si les élus Antony Géros et Richard Tuheiava n’ont pas souhaité évoquer leur propre statut vaccinal, ils ont néanmoins invoqué leur souhait de commander le sérum de leur choix reconnu ou non par les instances sanitaires.

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Le Tavini pourrait également revoir son positionnement sur le programme de vaccination infantiles des moins de deux ans. 11 vaccins sont actuellement obligatoires. Avec un taux de couverture d’environ 95%, Richard Tuheiava semblait apprendre cette loi pourtant renforcée par ses confrères en mars 2019 : « j’apprends quelque chose en direct. Oui ça peut remettre en question effectivement notre posture… »

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