Le syndicat de la fonction publique s’inquiète du « sous Smig »

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Publié le 06/08/2014 à 8:59 - Mise à jour le 06/08/2014 à 8:59

Le SFP (Syndicat de la fonction publique) s’inquiète des projets du gouvernement, notamment du Smig à 120 000 Fcfp, des 40 heures par semaine et d’un jour férié en moins.
Dans un communiqué (en pièce jointe) le syndicat estime que cette diminution du Salaire minimum « est d’autant plus condamnable qu’elle concerne principalement les bas salaires. Ce « sous-Smig » accroîtra ainsi les inégalités déjà très fortes existant entre riches et pauvres. En abaissant le salaire des personnes les plus vulnérables, on accentuera le développement d’une classe de personnes en grande précarité… mais travaillant ». Il rappelle que le Smic s’établit en France métropolitaine « à 1 445 euros, soit 172 480 Fcfp pour 35 heures hebdomadaires » et précise que « les prix sont 26% plus élevés en Polynésie qu’en métropole ». Le passage aux « 35 heures en France métropolitaine a créé 350 000 emplois ».
Pour le syndicat « cette baisse radicale de pouvoir d’achat est inacceptable socialement sans mesure destinée à réduire le coût de la vie ».

Le SFP estime que ce genre de mesure risque de créer « la classe des pauvres (ceux qui gagnent le Smig) ; celle des super-pauvres qui gagneront le Smig Mahana Beach ; et celle des super-super-pauvres sans travail (car ce ne sont pas 4 000 emplois sur quelques années qui modifieront structurellement l’économie polynésienne) »

Retrouvez le communiqué complet du syndicat en pièce jointe.

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