« Il est ainsi rapporté ou sont diffusées des déclarations de proches ou d’avocats des personnes poursuivies accusant le ministère public d’acharnement, voire de volonté quasi-obsessionnelle d’éliminer de la vie publique certaines personnalités », ajoute François Badie pour qui ces propos peuvent « s’analyser comme une véritable tentative de désinformation de l’opinion publique, voire de pression sur la justice ».
Le procureur général rappelle qu’en « matière d’atteinte à la probité » de la part des élus, « une peine d’inéligibilité est souvent requise » pour écarter ces personnes qui « contribuent à la dégradation de notre démocratie en laissant supposer à nos concitoyens que tout –ou presque- leur est permis en toute impunité ».
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« Retourner cette situation en faisant mine d’ignorer les comportements malhonnêtes de certains, et d’imputer les poursuites à leur encontre à un parti-pris et un acharnement personnel est un paradoxe grossier, mais qui peut être entendu par un public non averti ».
Et le procureur général de conclure : « le ministère public de Polynésie française continuera d’œuvrer avec pour seuls soucis ceux de l’intérêt général et de l’application de la loi ».