« Au milieu des costumes-cravates, Moetai Brotherson a fait sa rentrée parlementaire en chemise fleurie et short clair. Depuis, dans les couloirs de l’Assemblée, journalistes et politiques le saluent l’air mi-amusé, mi-intrigué. » écrit le journal.
L’article se focalise ensuite sur son parcours politique. » Moetai Brotherson raconte que sa conscience indépendantiste s’est éveillée à 11 ans, en réaction à l’attitude de certains de ses professeurs, qu’il jugeait trop coloniale. Curieux et en avance sur ses camarades, le jeune métis dévore tous les bouquins de politique et d’économie qui lui tombent sous la main. »
La journaliste conclue le portrait par une phrase de la femme du député qui décrit bien son caractère. « Il a envie de tout faire, tout gérer, il est trop optimiste, c’est son côté Bisounours», relève sa femme en roulant des yeux. Il espère avant tout garder les pieds sur terre, et suivre le mot d’ordre de son parti : «Etre le serviteur du peuple polynésien. »