Colliers de fleurs, danses et ukulele, la ministre s’est dit heureuse d’être en Polynésie… « Merci de l’accueil qui m’a été réservé. Je trouve ça très émouvant. C’est assez rare », a-t-elle confié.
« J’espère vraiment que les 3 jours ne seront pas trop faibles pour prendre la mesure de ce territoire que je sais très riche et très complexe ». Elle a déclaré qu’elle ferait plusieurs annonces durant sa visite officielle. « Permettez-moi de ne pas toutes les décliner ici, mais tout au long du déplacement. La Polynésie a été candidate à se faire financer un certain nombre de choses en matière d’internat notamment sur le programme d’investissement d’avenir et donc j’aurais l’occasion d’apporter quelques réponses durant mon déplacement. Mais clairement, garantir la réussite scolaire des enfants en Polynésie, cela passe notamment par cette question de la continuité géographique, des internats, de l’aide au déplacement, et nous en avons totalement conscience », a expliqué la ministre.
Devant l’aéroport jeudi soir, un comité d’accueil moins chaleureux l’attendait. Une enseignante de métropole de passage en Polynésie manifestait aux côtés de parents d’élèves du fenua. Banderoles à la main, ils ont tenu à montrer leur désaccord avec la réforme de l’éducation. « On a voulu lui dire qu’on est inquiets et on voulait lui demander, comment est-ce qu’elle pouvait répondre à nos inquiétudes. Et lui dire que dans sa réforme il y a peut-être des choses qui sont bien, mais il y a aussi des choses qui nous posent questions. Et aussi il n’y a pas les moyens qui sont donnés pour mettre en oeuvre », a expliqué une manifestante.
Ce vendredi matin, la ministre a débuté sa visite officielle par un dépôt de gerbe au Monument aux morts de l’avenue Pouvanaa. Elle s’est ensuite envolée pour Huahine où elle a visité une école primaire et le collège. Retour à Tahiti prévu dans l’après-midi avec une visite du collège de Papara et de l’Université.