La ministre de la Famille Manolita Ly a présenté aujourd’hui mardi 13 mai les grandes lignes de la politique familiale en Polynésie, en présence du directeur du Fare Tama Hau, Daniel Dumont. Le thème retenu pour cette année est la promotion de la famille en tant qu’élément fondateur de la société, avec en particulier « une parentalité partagée et respectueuse du bien-être et du devenir de l’enfant » a précisé la ministre. C’est dans ce cadre que l’inauguration de la maison de l’enfance, à Faa’a, est prévue ce jeudi 15 mai.
La ministre a annoncé une politique d’accompagnement des familles « forte, innovante et efficiente, pour tendre vers une plus grande cohésion sociale. Cette politique consiste notamment à améliorer les conditions matérielles d’existence, les relations intrafamiliales, les relations des familles avec les institutions, et à développer les dispositifs de soutien à la vie familiale ».
Parmi ces profondes mutations de la société à laquelle la Polynésie française doit faire face, figurent la baisse de la natalité, le travail des femmes, l’exode des îles vers Tahiti, la diminution du nombre de mariages, une certaine instabilité conjugale, la monoparentalité, la recomposition familiale, mais aussi l’isolement social du fait d’un accroissement de la précarité.
La maison de l’enfance de Faa’a sera avant tout un lieu d’éducation au service du développement des enfants, notamment les plus défavorisés, des lieux d’accueil à « haute qualité éducative » a précisé Manolita Ly, pouvant remédier aux inégalités scolaires et sociales précoces.
Ces structures vont ainsi permettre tout à la fois de lutter contre les maltraitances infantiles, l’échec scolaire, les actes d’incivilité voire de délinquance, les conduites à risque et à terme les difficultés d’insertion socioprofessionnelles.
L’État et la Polynésie française se sont engagés, en juillet 2009, par le biais d’une convention de financement (montant total de 710 millions Fcfp, 66% à la charge de l’État, et 34% à la charge du Pays, lequel doit aussi assumer tous les frais de fonctionnement et d’investissement matériels), pour la création de 5 maisons de l’enfance, 3 à Tahiti et 2 dans les îles. Toutefois, la succession des gouvernements n’avait pas permis jusqu’à présent la mise en route rapide de ce chantier dans son ensemble.
La gestion et la coordination de ces maisons de l’enfance a, en décembre dernier, été confiée au Fare Tama Hau. Un budget de fonctionnement de 44 millions Fcfp a été adopté.
Le personnel de la maison de l’enfance de Faa’a sera composé d’une éducatrice de jeunes enfants ou d’une éducatrice spécialisée et de deux agents sociaux titulaires d’un CAP petite enfance. La structure de Punaauia sera mise en route fin septembre, celle de Taravao, fin novembre, puis suivront au 1er trimestre 2015, celles de Taiohae puis Uturoa.
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La ministre a annoncé une politique d’accompagnement des familles « forte, innovante et efficiente, pour tendre vers une plus grande cohésion sociale. Cette politique consiste notamment à améliorer les conditions matérielles d’existence, les relations intrafamiliales, les relations des familles avec les institutions, et à développer les dispositifs de soutien à la vie familiale ».
Parmi ces profondes mutations de la société à laquelle la Polynésie française doit faire face, figurent la baisse de la natalité, le travail des femmes, l’exode des îles vers Tahiti, la diminution du nombre de mariages, une certaine instabilité conjugale, la monoparentalité, la recomposition familiale, mais aussi l’isolement social du fait d’un accroissement de la précarité.
La maison de l’enfance de Faa’a sera avant tout un lieu d’éducation au service du développement des enfants, notamment les plus défavorisés, des lieux d’accueil à « haute qualité éducative » a précisé Manolita Ly, pouvant remédier aux inégalités scolaires et sociales précoces.
Ces structures vont ainsi permettre tout à la fois de lutter contre les maltraitances infantiles, l’échec scolaire, les actes d’incivilité voire de délinquance, les conduites à risque et à terme les difficultés d’insertion socioprofessionnelles.
L’État et la Polynésie française se sont engagés, en juillet 2009, par le biais d’une convention de financement (montant total de 710 millions Fcfp, 66% à la charge de l’État, et 34% à la charge du Pays, lequel doit aussi assumer tous les frais de fonctionnement et d’investissement matériels), pour la création de 5 maisons de l’enfance, 3 à Tahiti et 2 dans les îles. Toutefois, la succession des gouvernements n’avait pas permis jusqu’à présent la mise en route rapide de ce chantier dans son ensemble.
La gestion et la coordination de ces maisons de l’enfance a, en décembre dernier, été confiée au Fare Tama Hau. Un budget de fonctionnement de 44 millions Fcfp a été adopté.
Le personnel de la maison de l’enfance de Faa’a sera composé d’une éducatrice de jeunes enfants ou d’une éducatrice spécialisée et de deux agents sociaux titulaires d’un CAP petite enfance. La structure de Punaauia sera mise en route fin septembre, celle de Taravao, fin novembre, puis suivront au 1er trimestre 2015, celles de Taiohae puis Uturoa.
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