Les 16 Chefs d’État du Pacifique ont considéré que la mission venue en Polynésie en juillet avait démontré que la Polynésie française pouvait « participer indépendamment et effectivement en tant que membre à part entière » au Forum des îles du Pacifique.
Cette décision est d’autant plus importante qu’elle a eu lieu par consensus, et non par vote : tous les Chefs d’État ont donc dû l’approuver.
« Au prochain Forum, nous serons membres à part entière » s’est réjoui Edouard Fritch.
Cette décision est d’autant plus importante qu’elle a eu lieu par consensus, et non par vote : tous les Chefs d’État ont donc dû l’approuver.
« Au prochain Forum, nous serons membres à part entière » s’est réjoui Edouard Fritch.
Ce n’était pas acquis, puisque le Forum était jusqu’ici réservé aux États indépendants. Les leaders du Pacifique ont donc considéré que la Polynésie disposait d’une autonomie suffisamment large pour les rejoindre. Ce n’était pas l’avis d’Oscar Temaru, qui souhaitait que le Pays obtienne l’indépendance au préalable ; c’était d’ailleurs aussi le point de vue d’une partie du FLNKS à Nouméa. D’une manière générale, les indépendantistes craignent l’influence de la France dans les décisions du Forum, ce qui était également jusqu’ici une crainte des Chefs d’États souverains.
La Nouvelle-Calédonie, qui formulait la même demande, n’est en revanche pas citée dans le communiqué. Selon un membre de sa délégation, habitué aux formulations parfois alambiquées du Forum, la modification des critères d’admission pourrait prendre bien plus de temps que ne l’espère Edouard Fritch.
Mike Leyral