« Je ne veux pas polluer Mangareva » assure Edouard Fritch

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Publié le 02/11/2016 à 16:05 - Mise à jour le 02/11/2016 à 16:05

« Toute la polémique engagée sur cette affaire repose, à mon sens en tous les cas, sur des fondements autres que l’intérêt de la population de Rikitea ». En concluant ainsi sa déclaration, jeudi, Edouard Fritch désigne l’association 193, soupçonnée d’agir à des fins politiques. 

Mercredi, l’association 193 avait manifesté contre le débarquement de ces graviers à Mangareva. Jeudi, elle a dénoncé le double langage du maire de Rikitea, Vai Gooding. Frère Maxime lui reproche de ne pas avoir la même attitude face à sa population et face au gouvernement. 

Le président rappelle de son côté qu’une étude a déjà conclu à l’absence de pollution nucléaire de ces graviers, issus de la destruction de bâtiments de Hao. Quant aux autres types de polluants craints par l’association 193, « on peut en trouver dans les sols, mais pas dans les murs des bâtiments » assure le président.

Pour Edouard Fritch, « il est nécessaire de construire cette route, qui est complètement défoncée, pour permettre à tous les enfants de Mangareva d’aller dans de bonnes conditions à l’école ». Pour le président, il était cinq fois moins cher de faire venir ces graviers de Hao, plutôt que de Tahiti. Et il précise que si les Mangareviens ne veulent pas de ces graviers, il ne sera pas possible de refaire la route dans les mois qui viennent. 
 

Mike Leyral
 

Edouard Fritch, président de la Polynésie française :

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