Investissements, santé et éducation : 16,7 milliards de francs de projets pour la Polynésie en 2018

Publié le

Publié le 07/12/2017 à 10:56 - Mise à jour le 07/12/2017 à 10:56

Des chantiers dès le début de l’année 2018 : c’est l’annonce faite ce vendredi matin par le président Edouard Fritch, en marge de sa réunion avec l’Etat. Cette rencontre avait pour but de définir le programme des projets structurants pour l’année à venir.
 
Quatre instances étaient réunies : le comité de pilotage du contrat de projets 2015-2020 relatifs aux investissements entrant dans le champ de compétence du Pays,  le comité de pilotage du troisième instrument financier, portant sur les investissements prioritaires en infrastructures routières, maritimes, aéroportuaires et de défense contre les eaux, le comité de pilotage de la convention relative au développement de la filière de prise en charge du patient atteint du cancer (convention dite « oncologie »; engagement du Président de la République formalisé dans l’accord de l’Élysée), le comité de suivi de l’appui de l’Etat aux constructions scolaires publiques du second degré.

Le montant global de ces programmations s’élèvent à 16,7 milliards de francs, dont 10 financés par l’Etat.
 
Edouard Fritch a déclaré : « Les choses se présentent bien pour 2018. Dès le début de l’année, du fait de cette programmation pluriannuelle, nous allons pouvoir lancer certains chantiers alors qu’en général les mois de janvier, février, mars sont plutôt calmes. »
 

Réné Bidal s’est lui aussi dit satisfait : « Il y a une très bonne collaboration entre le Pays et l’Etat ce qui permet de travailler vite. Non seulement nous avons programmé les quatre instruments financiers en même temps, ce qui n’avait jamais été fait, mais en plus,  nous les avons programmé avant même le vote de le loi de finances 2018 pour être prêt dès le mois de janvier. »

A la question de l’attentisme, Edouard Fritch a souri et répliqué : « Nous devons assurer la continuité du service public et des investissements. On ne va pas s’arrêter parce qu’il y a des élections qui approchent mais on ne va pas non plus accélérer outrageusement le rythme parce qu’il y a des élections. »
 

Rédaction web

Dernières news

Activer le son Couper le son