Bruno Sandras conduit ce rassemblement de personnalités. A ses côtés, Natacha Helme, ancienne ministre de l’artisanat et co-référente de la République en marche en Polynésie, et le réferent Heimana Garbet. Clarenntz Vernaudon se joint à eux, tout comme Teiva Manutahi de Porinetia Ora. Ce dernier pourrait être à la tête de la section 3.
Ce mercredi, peu de public avait fait le déplacement jusqu’à Vaitupa pour assister à la première réunion publique de cette plateforme. Selon les membres, le manque d’affluence s’explique par un problème d’organisation au niveau des bus.
Cela n’a pas empêché les membres de Here Fenua d’annoncer les premières mesures. Le programme n’est pas encore tout à fait établi mais les candidats ont déjà posé les bases de leur réflexion. Objectif : la cantine gratuite pour tous les écoliers du fenua et un revenu minimum d’insertion (RMI) pour les allocataires du RST (régime de solidarité), sous certaines conditions. Teva Manutahi précise:
« Nous allons attribuer entre 50 000 et 80 000 francs à tous les Polynésiens qui sont au RST et qui remplissent les conditions parce que c’est une question d’équité. Nous souhaitons aussi avoir la gratuité de la cantine scolaire. Certains enfants polynésiens ne peuvent pas manger matin, midi et soir. On propose que ce soit le budget du Pays qui prenne la cantine. »
Pour ces deux mesures, Here Fenua a estimé un budget de 17,5 milliards de francs. Si leur financement n’a pas été annoncé de manière claire, mais Bruno Sandras assure que cette somme est trouvable. Selon l’ancien député-maire de Papara, il s’agit d’une question de volonté et de courage :
« Il y a de l’argent, tout dépend de la volonté de l’exécutif du Pays. On met des milliards dans les CAE, un peu à la tête du client. Nous, c’est 50 000 pour chaque chômeur avec des objectifs. En contrepartie, il y aura moins de violence, moins de vol, moins de plantation de paka. Nous souhaitons répondre à la détresse de notre population. »
D’autres mesures viendront compléter le programme de Herefenua , cette toute nouvelle plateforme. Elle compte multiplier les réunions pour écouter les militants et leurs propositions.
Teva Manutahi
Bruno Sandras