Pour Henriette Kamia, non voyante et présidente de la fédération Te Niu O Te Huma, « Je ne sais pas comment cela se passe en France, mais ici pour les élections, on sera toujours tributaire d’une tierce personne. »
Tributaire pour choisir son bulletin afin de mettre dans l’enveloppe celui de son candidat ou de sa candidate, car il n’y a pas encore de bulletin imprimé en Braille. Bien que parfois, dans l’isoloir, au dessus de la tablette où reposent les bulletins, il y a au dessus de chaque tas, une inscription en braille où figure le nom du candidat correspondant aux bulletins. Cela fonctionne, à condition qu’un petit malin n’intervertisse pas les tas de bulletin.
Tributaire aussi pour apposer sa signature sur le cahier d’émargement, bien que, « Il existe des guides signatures, ce sont des cartes où il y a une partie évidée qui permet de signer sans déborder sur les cases autour. » Mais en l’occurrence, ce matin à Mahina, il n’y en avait pas.
Pour les handicapés moteurs, si avant on tolérait que les urnes soient portées en dehors des bureaux de vote pour permettre aux personnes à mobilité réduite de voter, désormais les textes sont appliqués de manière stricte, et aucune urne ne peut quitter le bureau de vote.
Ce que confirme Jérôme Charbonnier, directeur général des services de la municipalité de Mahina. « Il n’y a pas de sortie d’urne, mais en revanche, il y a tout un dispositif qui est mis en place pour permettre à ces personnes de pouvoir venir voter, normalement ».
Dans ce dispositif, des fauteuils roulants sont à la disposition des handicapés, ainsi que des pompiers qui sont là pour installer les personnes dans ces fauteuils.
« Elles peuvent aussi être assistées par une personne de leur choix, rien ne s’oppose donc à ce qu’elles viennent exercer leur droit de citoyen normalement et par ailleurs, il y a toujours le système des procurations qui a été assoupli ces dernières années. »
En Polynésie, 10% de la population souffre d’une déficience. Mais ils sont beaucoup plus nombreux si on compte les personnes âgées. Rendre les bureaux de vote accessibles n’est donc pas un luxe et en 2017 à l’heure des nouvelles technologies galopantes, il serait peut être grand temps de remédier à ce problème.
Tributaire pour choisir son bulletin afin de mettre dans l’enveloppe celui de son candidat ou de sa candidate, car il n’y a pas encore de bulletin imprimé en Braille. Bien que parfois, dans l’isoloir, au dessus de la tablette où reposent les bulletins, il y a au dessus de chaque tas, une inscription en braille où figure le nom du candidat correspondant aux bulletins. Cela fonctionne, à condition qu’un petit malin n’intervertisse pas les tas de bulletin.
Tributaire aussi pour apposer sa signature sur le cahier d’émargement, bien que, « Il existe des guides signatures, ce sont des cartes où il y a une partie évidée qui permet de signer sans déborder sur les cases autour. » Mais en l’occurrence, ce matin à Mahina, il n’y en avait pas.
Pour les handicapés moteurs, si avant on tolérait que les urnes soient portées en dehors des bureaux de vote pour permettre aux personnes à mobilité réduite de voter, désormais les textes sont appliqués de manière stricte, et aucune urne ne peut quitter le bureau de vote.
Ce que confirme Jérôme Charbonnier, directeur général des services de la municipalité de Mahina. « Il n’y a pas de sortie d’urne, mais en revanche, il y a tout un dispositif qui est mis en place pour permettre à ces personnes de pouvoir venir voter, normalement ».
Dans ce dispositif, des fauteuils roulants sont à la disposition des handicapés, ainsi que des pompiers qui sont là pour installer les personnes dans ces fauteuils.
« Elles peuvent aussi être assistées par une personne de leur choix, rien ne s’oppose donc à ce qu’elles viennent exercer leur droit de citoyen normalement et par ailleurs, il y a toujours le système des procurations qui a été assoupli ces dernières années. »
En Polynésie, 10% de la population souffre d’une déficience. Mais ils sont beaucoup plus nombreux si on compte les personnes âgées. Rendre les bureaux de vote accessibles n’est donc pas un luxe et en 2017 à l’heure des nouvelles technologies galopantes, il serait peut être grand temps de remédier à ce problème.
Rédaction web avec Esther Parau Cordette et Tauhiti Tauniua Mu-San