Frédéric Dafniet présente la liste du Tapura no Arue

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Après Teura Iriti lundi, c'était au tour de Frédéric Dafniet de présenter les grands axes du programme de sa liste, Tapura no Arue, hier soir. Plus connu sous le nom de Léo Marais, il prend la suite de l’ancien maire de Arue, Philip Schyle. Il était l'invité de notre journal télévisé, mardi soir.

Publié le 19/01/2022 à 13:43 - Mise à jour le 21/01/2022 à 11:41

Après Teura Iriti lundi, c'était au tour de Frédéric Dafniet de présenter les grands axes du programme de sa liste, Tapura no Arue, hier soir. Plus connu sous le nom de Léo Marais, il prend la suite de l’ancien maire de Arue, Philip Schyle. Il était l'invité de notre journal télévisé, mardi soir.

C’est en allant directement auprès des familles, dans les foyers, que vous débutez votre campagne cette semaine. Comment se passe cette rencontre ?

« Ça se passe bien dans les quartiers puisqu’aujourd’hui, avec l’équipe, on est 33 colistiers plus 2 suppléants. On va à la rencontre des familles et c’est important parce que dans les quartiers, on retrouve toutes les problématiques ».

Quelles sont-elles ?

« Il y en a plusieurs : des problématiques de route, d’eau, de sécurité, de propreté et cela fait partie de la gestion communale ».

Comment se passe l’accueil dans ces quartiers ?

« Je suis agréablement surpris parce que l’accueil, je le connaissais déjà pour avoir travailler pendant 12 ans en tant qu’élu auprès de Philip Schyle et auprès de l’ancienne équipe. Mais ce qui est bien en Polynésie, c’est que les gens sont quand même dans la bienveillance. Et j’ai été agréablement surpris parce que c’est vrai qu’on a pu discuter des problématiques mais ça se fait avec beaucoup de respect et avec beaucoup d’écoute ».

Vous avez été victime de propos xénophobes suite à l’annonce de votre candidature. Comment réagissez-vous ?

« Je m’y attendais mais en même temps, j’ai envie de le minimiser. Moi, j’aime ce pays, j’aime les gens de ce pays. […] Avec tous les colistiers qui sont des Polynésiens et qui sont à mes côtés, qui soutiennent justement cette démarche, je pense que ça reste des cas isolés et ce n’est pas important qu’on retienne ça de cette campagne. Je ne veux pas que cette campagne soit axée là-dessus. On doit parler de compétence, on doit parler de sérieux et on doit parler des projets d’avenir de cette commune de Arue ».

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Ces propos xénophobes, c’est la position peut-être de certaines personnes qui ne maîtrisent pas la langue française et qui préfèreraient avoir un interlocuteur avec qui elles peuvent converser en tahitien. Qu’est-ce que vous pouvez leur répondre ?

« Je vais les rassurer. Il y a une équipe de 33 personnes, même de 35 avec les suppléants. En 12 ans de vie politique sur Arue, je n’ai jamais eu ce problème-là puisqu’on a toujours la chance d’avoir à côté de soi quelqu’un qui peut prendre le relais et qui peut parler en tahitien. Moi je n’ai aucun problème, je pense que c’est une force. Parce que, lorsqu’on n’a pas toujours la compréhension de la langue, on est obligé justement d’essayer de bien comprendre, et d’aller un petit peu plus loin finalement dans ses réponses ».

Pour en revenir à votre programme, vous l’axez surtout sur la jeunesse, la création d’emplois. Comment pensez-vous réaliser ces objectifs ?

« La jeunesse, c’est comme les matahiapo, c’est important. L’emploi, parce que si on veut éviter les problèmes sociaux et si on veut qu’une commune se développe bien, dans les meilleures conditions, il faut impérativement faciliter la création d’entreprises pour que les jeunes et ceux qui ont perdu leur emploi puissent trouver un travail rapidement sur Arue. Mais j’ai une pensée aussi ce soir […] pour tous les actifs. […] Tous ces gens de Arue qui travaillent, qui se lève tôt le matin, qui vont au boulot, qui sont finalement des gens dans le silence la plupart du temps mais qui ont besoin aussi de retrouver à travers notre programme la bonne gestion des routes, de la sécurité. Ces gens-là payent des impôts, des taxes, et on se doit de leur fournir un travail d’exception ».

« Tous les gens que j’ai regroupés autour de cette liste, […] ce sont des gens compétents »

Frédéric Dafniet, tête de liste de Tapura no Arue

Vous avez aussi en projet la création d’un centre d’accueil pour les jeunes. Où est-ce que cela pourrait se faire ?

« C’est vrai que nos opposants politiques parlent de culture. Nous, en terme de culture, je côtoie depuis de nombreuses années beaucoup de troupes de danse polynésienne. Et c’est vrai que ces troupes de danse nous informent régulièrement qu’il leur manque des locaux de répétition insonorisés. L’idée, ce serait de créer un petit centre culturel, de spectacle, de 300 places. Pas quelque chose de trop couteux, il ne s’agit pas de s’engager sur des dépenses inconsidérées, mais au contraire, de faire plaisir aux écoles, de faire plaisir à cette population qui attend, sur le plan culturel, cette salle de spectacle à Arue ».

Un mot sur votre liste, Tapura no Arue ?

« Tous les gens que j’ai regroupés autour de cette liste, soutenue par le Tapura Huiraatira et par Philip Schyle notre ancien maire, est une liste qui est faite de compétence. Ce sont des gens compétents au service de la population ».

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