Mais pour Edouard Fritch, président du Pays, ces déclarations ne se font que compte tenu du contexte électoral. Ce mardi, après la réunion avec l’intersyndicale sur la réforme des retraites, Edouard Fritch s’est exprimé à ce sujet. Il tranche :
« Al Dhaheri ne veut pas investir chez nous. Il n’a jamais décidé d’investir en Polynésie. Il a beaucoup d’argent, ce sont des fonds souverains qu’il met à la disposition des gouvernements qui veulent bien lui faire des emprunts mais ce n’est pas de l’argent mis à disposition. La caverne d’Ali Baba ça n’existe plus. Le bon samaritain a existé à un moment donné mais je crois qu’il n’existe plus. Il n’a jamais été arabe d’abord. »
Edouard Fritch a indiqué avoir déjà eu des contacts avec le prince en 2016. A l’époque, le président lui a demandé 8 milliards de francs pour des travaux d’équipement. Une requête restée sans suite.
A l’heure actuelle, Edouard Fritch préfère se concentrer sur les encours du Pays. Il précise :
« Nous nous efforçons de le réduire car nous ne voulons pas laisser un mauvais héritage à nos enfants. Rembourser 100 milliards ce n’est pas rien. »