Depuis que le parti, vainqueur de toutes les élections récentes, s’est scindé entre pro-Flosse et pro-Fritch, le gouvernement Fritch ne dispose plus de la majorité à l’assemblée de la Polynésie française, même s’il est désormais soutenu par A Ti’a Porinetia.
Gaston Flosse dispose, lui, du groupe le plus important à l’assemblée, dont le président, Marcel Tuihani, est l’un de ses fidèles soutiens.
La plupart des dissidents pro-Fritch ont été exclus du Tahoeraa. Mais Edouard Fritch a déposé un recours pour “constater l’incapacité de Gaston Flosse à occuper la présidence” de son parti, en raison de la perte de ses droits civiques, civils et de famille, et de ses “décisions arbitraires”.
La semaine dernière, la ministre des Outre-mer George Pau-Langevin n’avait pas exclu de dissoudre l’assemblée en cas de blocage des institutions, tout en affirmant “on n’en est pas là”.