Discours de Jean Castex : les réactions des députés Maina Sage et Moetai Brotherson

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Indépendance économique, lutte contre le chômage, répression des incivilités du quotidien ou encore un projet de loi contre les séparatismes… telles sont les grandes lignes de la politique que compte mener Jean Castex à la tête du gouvernement depuis le 3 juillet.

Publié le 15/07/2020 à 11:48 - Mise à jour le 15/07/2020 à 14:45

Indépendance économique, lutte contre le chômage, répression des incivilités du quotidien ou encore un projet de loi contre les séparatismes… telles sont les grandes lignes de la politique que compte mener Jean Castex à la tête du gouvernement depuis le 3 juillet.

Au lendemain de l’interview d’Emmanuel Macron, et peaufinant son image d’homme des territoires, Jean Castex a précisé devant les députés son plan pour « ressouder » la France et érigé la « lutte contre le chômage » en priorité « absolue », obtenant une majorité confortable. Mais pour les oppositions la confiance est déjà « rompue ». Le chef du gouvernement a obtenu 345 voix pour, 177 contre et 43 abstentions. C’est une adhésion moindre que pour les gouvernements d’Edouard Philippe (370 voix pour en 2017, 363 en 2019) mais supérieure aux gouvernements sous Nicolas Sarkozy et François Hollande.

Celui qui se définit comme « gaulliste social », apôtre de la concertation, a affirmé que sa « première ambition, immense » serait de « réconcilier ces France si différentes, les souder ou les ressouder ».

À la tribune, il a apposé sa patte en insistant sur la place des « territoires » -mot répété 25 fois- dans la mise en œuvre des grands axes de sa politique : emploi, efficacité de l’action publique, souveraineté économique, transition écologique, protection sociale…

Deux députés polynésiens étaient présents au discours dans l’hémicycle. « Ce que je retiens, c’est sa volonté de réconcilier la France, d’associer plus les territoires, les élus, les groupes parlementaires à la réflexion et à la mise en œuvre. C’est très important pour moi. Car jusque-là, on avait un peu le sentiment d’être exclu de tout ce qui se faisait. (…) Et il faut reconstruire rapidement. Chaque minute compte » a déclaré Maina Sage.
« On a entendu un catalogue de mesures et à aucun moment on nous a annoncé comment on allait les financer. J’ai fait un rapide calcul au fur et à mesure qu’il parlait, et j’en suis rendu entre 600 et 800 milliards. Donc je ne sais pas où est ce qu’ils vont les trouver. Ou alors il y a des caisses dont on ignore l’existence. Je ne sais pas comment ils vont financer tout ça » a ajouté de son côté Moetai Brotherson, qui a confié être assez déçu de ce discours.

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