Début de l’enquête publique sur la défusion de Hitiaa O Te Ra

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Publié le 06/03/2016 à 15:00 - Mise à jour le 06/03/2016 à 15:00

Hitia’a, Mahaena, Papenoo et Tiarei constituent les quatre communes associées de Hitiaa O Te Ra depuis 1972. Mais cette association pourrait bien se terminer. Les habitants ont deux mois pour s’exprimer sur la question de la dé-fusion de leurs localités, en consignant leur point de vue sur des registres disponibles en Mairie. Les résultats de cette campagne seront ensuite transmis à Jean-Pierre Voisin, chargé de l’enquête publique, qui rendra ses conclusions dans un rapport au Haut-Commissaire.
Si la dé-fusion a été votée en conseil municipal à l’unanimité, certains s’inquiètent du déséquilibre inter-communes que l’autonomie pourrait créer. Victor Tchoung, Maire délégué de Mahaena, la plus petite des communes associées avec 1107 habitants, craint pour les redevances de ses administrés. Avec un seul commerce, Mahaena verrait son budget réduit si la dé-fusion était adoptée. Beaucoup de résidents de la localité ne paient ni l’eau ni les frais des ordures, en hausse depuis les intempéries de décembre. Ce tavana a quand même donné son accord pour la séparation administrative, mais incite la population à s’exprimer sur le registre et à bien comprendre  les enjeux de la problématique.
Du côté du maire de Papenoo, la plus importante des communes associées, qui est aussi le centre administratif de Hitiaa O Te Ra, le doute n’est plus permis. « La dé-fusion est importante car les maires délégués ont aujourd’hui du mal à prendre des décisions » explique-t-il. Un discours qui va dans le sens de la marche puisque sur 101 signatures du registre de Papenoo, 100 sont favorables au projet de séparation.
Pourtant, en dépit des campagnes d’information, peu d’habitants des quatre communes associées s’intéressent à la dé-fusion. Un sujet trop éloigné de leur quotidien, sur lequel la plupart n’ont pas réellement d’avis.

Juliette Bourgeois, avec Thierry Teamo

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