En marge du congrès des maires, une réunion d’élus ultramarins a eu lieu à Paris. Un rendez-vous que la députée de l’Essonne ne voulait pas manquer : « C’était important que je puisse représenter ces territoires de cœur, que je défends depuis que je suis dans mon engagement ». Car à 55 ans, Stéphanie Atger a quelques décennies de politiques à son actif, surtout dans la politique locale au Parti Socialiste en banlieue nord puis sud de Paris.
Mais depuis quelques mois, elle s’est retrouvée sur les bancs de l’Assemblée sous l’étiquette En Marche, trois ans après avoir vécu une période de chômage. « Quand je suis arrivée, j’avais l’impression d’être une élève qui arrive en cours d’année dans un nouvel établissement scolaire. Et je me suis demandée comment j’allais trouver ma place » confie-t-elle. Et sa place, la députée de l’Essonne va la trouver aux Outre-mer, à la délégation de l’Assemblée notamment, pour travailler sur l’amélioration de la vie de ce qu’elle nomme les « publics empêchés », les plus faibles. « Agnès Buzyn devrait annoncer un grand projet de loi sur le grand âge et la dépendance en France. J’ai été chargée d’écrire un rapport pour intégrer un peu des spécificités de chaque territoire ultramarin dans ce débat » explique la députée.
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Stéphanie Atger a d’ailleurs déjà pu se rendre en Polynésie pour le rapport, l’occasion de revoir toute sa famille paternelle à Tahaa, treize ans après son dernier voyage : « C’était un manque très fort pour moi ».
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Aujourd’hui, sa mission de représentante du peuple lui permet à l’Assemblée de faire enfin le trait d’union entre son fenua d’origine et son territoire d’élection. Une mission, elle le sait, qui peut s’arrêter aussi rapidement qu’elle a commencé…