Covid-19 : le gouvernement dans un « déni de réalité » pour A Here Ia Porinetia

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Le groupe d’opposition A Here Ia Porinetia que préside Nicole Sanquer a tenu une conférence de presse, ce vendredi matin, au lendemain du débat d’orientation budgétaire (DOB) qui s’est déroulé à l’assemblée. Et le groupe se montre très critique sur la gestion de la crise par le président et le gouvernement qui, à ses yeux, sont dans un « déni de réalité ».

Publié le 30/10/2020 à 15:38 - Mise à jour le 30/10/2020 à 15:42

Le groupe d’opposition A Here Ia Porinetia que préside Nicole Sanquer a tenu une conférence de presse, ce vendredi matin, au lendemain du débat d’orientation budgétaire (DOB) qui s’est déroulé à l’assemblée. Et le groupe se montre très critique sur la gestion de la crise par le président et le gouvernement qui, à ses yeux, sont dans un « déni de réalité ».

« Nous avons l’impression qu’il y a une autosatisfaction, qu’ils ont pensé à tout dans une crise imprévisible, qu’ils ont tout fait alors que pour nous il reste encore beaucoup à faire. Nous avons besoin d’un plan d’urgence« , estime la présidente du groupe, Nicole Sanquer.

Les élus de A Here Ia Porinetia accusent l’exécutif d’être dans « l’improvisation constante », aussi bien dans la lutte contre la propagation du virus, que dans le soutien à l’économie locale.

« C’est la première fois que le Pays va avoir une perte fiscale aussi importante, que la situation de la CPS est aussi critique et c’est aussi la première fois que le Pays atteint un tel niveau d’endettement. Et la réponse du président, c’est de dire que l’activité va redémarrer, que les choses vont s’arranger d’elles-mêmes« , souffle Nuihau Laurey, l’ancien vice-président.

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« En France ils ont reconfiné« , poursuit Nicole Sanquer, « mais ils financent la perte de chiffre d’affaires, les salaires, donc les entreprises sont accompagnées. Ici, il y a des prêts et des reports d’impôts, c’est insuffisant ».

Le groupe A Here Ia Porinetia dit aussi attendre plus de « transparence » de la part de l’exécutif et considère qu’au sein de l’hémicycle « il n’y a plus de débat » aujourd’hui, celui-ci étant devenu une simple « chambre d’enregistrement ».

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