Une participation bienvenue de la part des représentants du patronat comme des maires eux-mêmes.
Les tavana sont avant tout un moteur évident souligne le président du Medef, Olivier Kressman. « Ils ont d’abord un bassin de développement, ils ont un bassin de vie qui est associé derrière, et les entreprises sont là pour permettre la réalisation. Aujourd’hui, on est dans une dimension où la réflexion économique elle est faite par des acteurs économiques, on n’est plus dans une dimension politique. »
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Le président du Medef, soutien que l’économie bleue est un secteur à travailler. « Ca peut être aussi bien la biodiversité, tout ce qui est aquaculture, développement de la pêche sont autant de raison pour une entreprise de s’implanter dans les îles à partir du moment où il y a une vraie volonté communale de développer l’activité. »
Selon les maires, les projets ne manquent pas, mais sont difficilement réalisables à cause de l’indivision des terres qui empêchent de se lancer dans l’agriculture, ou encore le manque de connectivité à Internet. Car les pistes de développement restent les mêmes : économie, tourisme, agriculture. À côté de tout cela, l’archipel des Australes constate aussi que souvent, la population n’a pas forcément la fibre commerciale, mais se contente souvent de sa production pour vivre. Une rencontre qui semble déjà prendre un bon départ. Bilan de ces rencontres ce jeudi.
Rédaction Web avec Tamara Sentis