1.Un grand nettoyage quinquennal s’impose
Avant chaque élection, l’assemblée de Polynésie française se refait une beauté. L’hémicycle est nettoyé de fond en comble, tout comme les bureaux des représentants. Les plaques devant les portes sont en train d’être changées.
2. Les anciens à l’honneur
En début de séance inaugurale, un bureau provisoire sera constitué sous la présidence du doyen des représentants. Il sera assisté dans sa tâche par les deux plus jeunes membres de l’assemblée. Pour cette élection, Jacquie Graffe sera investi des pouvoirs de présidents et autour de lui siègeront James Heaux et Félix Tokorangi, tous deux nés au mois de mars 1984.
3. Des candidatures illimitées
Cette élection a lieu au scrutin uninominal et secret à la majorité absolue des suffrages exprimés. Les candidatures sont libres pour les deux premiers tours de scrutin. Si les deux premiers tours de scrutin n’ont pas donné de résultat, un troisième tour est organisé auquel seuls les deux candidats ayant obtenu le plus de voix lors des deux précédents peuvent participer.
Cependant, l’un ou l’autre des candidats arrivés en tête peut décider de se désister en faveur d’un candidat ayant obtenu moins de voix. En cas d’égalité de voix au troisième tour, le plus âgé est proclamé élu.
4. Les absents ont toujours tort
Le vote par procuration est interdit lors de cette élection (et celle du président du Pays). Les représentants doivent être là s’ils veulent désigner le président de l’institution.
5. Les institutions peu représentées
D’après Marcel Tuihani, interrogé ce mercredi pendant les préparatifs, le représentant polynésien du Cese, Christian Vernaudon, ne sera pas présent. Le Haut-commissaire René Bidal sera absent lui aussi. Sa représentation sera assurée par son directeur de cabinet. Pas de représentant pour le CESC non plus, la quatrième institution n’ayant pas renouvelé ses membres. Les sénateurs et députés, habituellement invités à assister à la séance seront présents, mais dans leurs fauteuils de représentants. Maina Sage est la seule des cinq parlementaires à ne pas siéger dans l’hémicycle.
BONUS. La passation de pouvoir
Après son élection, le président de l’APF s’entretiendra avec Marcel Tuihani, le président sortant, pour un échange sur les dossiers importants.
» Certains élus n’ont pas une connaissance détaillée de certains dossiers car cela ne relève pas de leur compétence. Cette passation prendra quelques minutes, ça se fera dans les règles habituelles… «