Brotherson regrette la « porte fermée » de la France auprès de son ambassadeur à l’ONU

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Le président Moetai Brotherson s’est entretenu, ce jeudi à New-York, aux États-Unis, avec le représentant permanent de la France aux Nations Unies, Nicolas de Rivière. Il lui a fait part de son « désaccord » quant à la « porte fermée » de l’État sur la question du processus d’autodétermination du Pays. « C’est à Paris que j’irai discuter de cette évolution sur le fond », a-t-il dit.

Publié le 05/10/2023 à 9:24 - Mise à jour le 05/10/2023 à 17:11

Le président Moetai Brotherson s’est entretenu, ce jeudi à New-York, aux États-Unis, avec le représentant permanent de la France aux Nations Unies, Nicolas de Rivière. Il lui a fait part de son « désaccord » quant à la « porte fermée » de l’État sur la question du processus d’autodétermination du Pays. « C’est à Paris que j’irai discuter de cette évolution sur le fond », a-t-il dit.

Accompagné d’une petite délégation, dont le député Steve Chailloux, Moetai Brotherson a été reçu par Nicolas de Rivière à la Mission permanente de France auprès des Nations Unies. Une rencontre au cours de laquelle le président du Pays a fait « le bilan de ce qu’il s’est passé à la 4ᵉ Commission » de l’ONU, mardi.

« Je l’ai remercié pour la fin de la politique de la chaise vide, mais cela a aussi été l’occasion, pour moi, de lui dire le désaccord qui est le nôtre avec le fond de son discours qui est finalement une porte fermée par rapport aux négociations à L’ONU », a-t-il déclaré à TNTV à l’issue de la rencontre.

« Évidemment, monsieur de Rivière n’est que le messager. C’est une politique qui est décidée à Paris. Donc, c’est à Paris que j’irai discuter de cette évolution sur le fond », a ajouté le président du Pays.

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Retour à Tahiti ce dimanche

Au sujet des dissonances dans les discours du chef de l’exécutif et de ceux des leaders du Tavini, Oscar Temaru et Antony Géros, Moetai Brotherson a indiqué qu’ils n’exerçaient pas les mêmes fonctions.

« Nous discutons de la façon dont nous voulons voir évoluer les choses et, ensuite, chacun, au niveau des instances auxquelles il a accès, transmet ce message. C’est ma mission, en tant que président de la Polynésie, de discuter avec Paris de ce que désir le Tavini, mais aussi de ne jamais oublier, dans ma discussion avec l’État, de penser à ceux qui, aujourd’hui, ne sont pas du Tavini en Polynésie et qui ont aussi un mot à dire », a-t-il précisé.

Moetai Brotherson poursuit ses rendez-vous à New-York. Il regagnera la Polynésie dimanche soir.

« Monsieur de Rivière n’est que le messager. C’est une politique qui est décidée à Paris. Donc, c’est à Paris que j’irai discuter de cette évolution sur le fond », a déclare Moetai Brotherson. (Crédit: TNTV)

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