A Here Ia Porinetia prône une politique version 2023

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Fini la politique "veilliotte" : c’est le parti pris par A Here Ia Porinetia pour ces élections territoriales. Après des mois de rencontres avec le public, la formation de Nicole Sanquer vient de clôturer son appel à candidatures. 78 postulants, principalement issus de la société civile, se sont manifestés.

Publié le 31/01/2023 à 17:32 - Mise à jour le 27/12/2023 à 15:14

Fini la politique "veilliotte" : c’est le parti pris par A Here Ia Porinetia pour ces élections territoriales. Après des mois de rencontres avec le public, la formation de Nicole Sanquer vient de clôturer son appel à candidatures. 78 postulants, principalement issus de la société civile, se sont manifestés.

Une permanence modeste pour une formation émergente. L’appel à candidatures lancé par la direction du parti s’est achevé vendredi à midi. 78 personnes, principalement issues de la société civile, ont répondu. « Ça va de la femme au foyer à la présidente d’association, au fonctionnaire, agriculteur, chef d’entreprise, patenté, déclare Nicole Sanquer. Et la commission d’investiture puisque nous en avons installé une, se réunira vendredi pour examiner toutes les candidatures qu’on nous a déposées. »

Ces primaires n’ont été possibles que sur les sections les plus peuplées. A Here Ia Porinetia va maintenant examiner les candidatures et constituer sa liste pour les Territoriales. Elle pourrait être la première formation à présenter son équipe : une stratégie pour éviter d’être le choix par défaut d’élus insatisfaits de leur place sur d’autres listes.

À présent, le parti de Nicole Sanquer coache ses nouvelles recrues pour les préparer à réaliser une campagne. Des candidats aux motivations diverses… « Il y a eu un manque de transition entre l’ancienne génération, la génération intermédiaire et nous, la génération qui a suivi. moi, il y a 20 ans, on m’a dit « c’est vous les jeunes, prenez place », mais on a eu besoin de nous juste pour coller des affiches, secouer le drapeau au bord de la route et c’est tout. Alors qu’on a des idées, on a un minimum de matière grise et on sait qu’on peut apporter notre pierre à la construction de notre Pays » estime Hereani, membre du parti A Here Ia Porinetia et candidate.

Pour Heimoana, également membre du parti et candidat, « la politique d’un Pays détermine l’épanouissement de son peuple. Et on voit où on en est aujourd’hui : la violence s’accrue, il y a un manque de travail. je pense que la force politique actuelle ne s’occupe que des intérêts financiers et pas assez de l’Homme. »

Quant à Christopher, s’il s’est rapproché de ce parti, c’est parce qu’il a « accès à ces gens là. Tous les autres ne sont pas accessibles. J’ai regardé le déroulé des autres partis politiques et le seul moment où les gens sont vraiment accessibles, c’est la veille des élections bizarrement. »

Changement de visages et changement de modèle de société : les Verts clair prônent une politique version 2023. « Faire en sorte que cette limitation à deux mandats s’applique à tous les élus en Polynésie. Après, c’est le mode de scrutin avec cette prime majoritaire, ce passage à 12.5 qui fait que l’expression démocratique est dénaturée, estime Nuihau Laurey. Beaucoup de petits partis politiques n’ont pas accès à l’assemblée et c’est pourtant ce qui donne la diversité et la démocratie au sein de cette assemblée, qu’on n’a plus aujourd’hui. Dans le programme qu’on va présenter, le changement majeur il est lié à la situation de l’inflation, l’augmentation des prix. Pour nous, il y a un passage obligé qui est la baisse des impôts. Ça veut dire aussi baisser les dépenses publiques. »

La liste et le nom de celui qui la portera pourraient être annoncés avant la mi-février. Si Nuihau Laurey semble être le choix privilégié, la question n’est pas officiellement tranchée. Quant au congrès Vert, il aura lieu le 25 février prochain.

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