A Here Ia Porinetia en campagne pour les législatives

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Jeudi, les représentants non-inscrits à l’assemblée ont présenté leurs candidatures. Félix Tokoragi, le maire de Makemo se présente dans la 1e circonscription, Nicole Sanquer dans la 2e et Nuihau Laurey dans la 3e.

Publié le 11/02/2022 à 9:58 - Mise à jour le 21/04/2022 à 17:36

Jeudi, les représentants non-inscrits à l’assemblée ont présenté leurs candidatures. Félix Tokoragi, le maire de Makemo se présente dans la 1e circonscription, Nicole Sanquer dans la 2e et Nuihau Laurey dans la 3e.

Ces échéances électorales se préparent depuis plus d’un an. Les élus ont déjà commencé à sillonner les quartiers et les îles pour se doter aujourd’hui d’un groupe de soutien étoffé. Parmi eux, Gustave Taputu le président du plus ancien parti politique du fenua le Here Ai’a.

Nicole Sanquer, députée de la Polynésie, brigue un second mandat : « On a réussi à convaincre des personnes, des personnalités qui avaient quelque chose à dire, qui partageaient le même constat que nous, qui ont adhéré au projet. Et aujourd’hui nous sommes représentés pas dans toutes les communes mais dans une grande majorité de communes ce qui nous amène à l’étape suivante, c’est-à-dire la création du parti politique le 26 mars prochain à Arue. Par rapport au programme que nous avions présenté en 2017, on peut dire qu’il y a eu de très belles avancées et je dirai même que 90% du programme annoncé a été réalisé et mes deux collègues sont d’accord de continuer mais surtout de rajouter des mesures notamment nous demandant une réforme de la loi organique pour modifier le nombre d’élus à l’assemblée et le nombre de mandats aussi. »

Invité sur notre plateau, Nuihau Laurey, candidat dans la 3e circonscription estime que « le covid nous enseigne toutes les limites de notre système économique, de notre système politique, de nos institutions, l’autonomie. On voit un président qui, dans un pays soi-disant autonome, abandonne y compris ses propres compétences au haut-commissaire. On voit une crise qui a été gérée parfois de manière inexplicable. On voit des choix qui ne sont pas bons, des annonces qui ont été faites par le président. ‘Je n’emprunterai pas’, finalement il emprunte. ‘Je n’augmenterai pas les impôts’, finalement il augmente. Et c’est toute cette incohérence et le manque d’exemplarité qui nous amènent à proposer un projet et des mesures concrètes. »

Concernant le nombre de mandats, pour Nuihau Laurey, « il faut absolument instaurer la limitation à deux de l’exercice des mandats et faire en sorte qu’il y ai un vrai renouvellement de la classe politique (…) Aujourd’hui la disposition qui limite à deux les mandats, elle ne s’applique qu’au président de la Polynésie. On souhaite que cette disposition s’applique aussi aux autres membres du gouvernement, aux représentants de l’assemblée, les 57 membres de l’assemblée que nous sommes aujourd’hui, et aussi aux maires et éviter de voir ce qu’on voit actuellement en Polynésie : des hommes politiques qui sont installés depuis 20, 30, 40 ans. Je pense que ça pose un grand problème. »

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