14 juillet : Emmanuel Macron, Donald Trump et Daft Punk sur les Champs-Élysées

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Publié le 13/07/2017 à 7:56 - Mise à jour le 13/07/2017 à 7:56

« Rien ne nous séparera jamais des Etats-Unis« : c’est par ces quelques mots qu’Emmanuel Macron a refermé vendredi le traditionnel défilé du 14 juillet avant de prendre congé du président américain Donald Trump, son invité d’honneur.

Un siècle après leur entrée en guerre dans le conflit mondial de 14-18, les troupes américaines ont joué les premiers rôles sur « la plus belle avenue du monde », accueillies place de la Concorde par le salut militaires de leur « commander in chief ».

La France a trouvé dans son histoire des « alliés sûrs, des amis qui sont venus à (son) secours » et les « Etats-Unis d’Amérique sont de ceux-ci », a souligné le président français depuis la tribune officielle avant d’échanger une longue accolade avec son homologue américain.

Emmanuel Macron a rompu avec la tradition, préférant cette brève allocution qui célébrait aussi les valeurs de la République à l’interview du 14 juillet accordée pratiquement chaque année par ses prédécesseurs depuis Valéry Giscard d’Estaing.
La patrouille acrobatique de l’US Air Force et deux avions de chasse furtifs américains F-22 avaient ouvert le bal aérien du défilé au côté de la Patrouille de France, vivement applaudie par Donald Trump.

Puis, en uniformes d’époques, cinq « Sammies » -surnom des soldats de l’Oncle Sam engagés dans la Première Guerre mondiale- avaient pris le relais, ouvrant à leur tour la marche des troupes au sol, suivis d’un détachement américain interarmes.

Innovation remarquée: la conclusion par une fanfare composée des musiques de la garde républicaine, des sapeurs-pompiers de Paris ou de la Légion, qui a entonné un pot-pourri des tubes de Daft Punk, le plus américain des groupes français dans une chorégraphie millimétrée.

La fanfare a aussi rendu hommage aux victimes de l’attentat de Nice, qui a fait 86 morts il y a un an jour pour jour, jouant l’hymne de la Cité des anges, « Nissa la Bella », tout en se positionnant de façon à former le mot: Nice.

Plus de 3.700 militaires à pied ainsi que 211 véhicules dont 62 motos, 241 chevaux, 63 avions et 29 hélicoptères ont participé à l’édition 2017 du défilé.

Isolé sur la scène internationale mais reçu en « ami » par Emmanuel Macron, Donald Trump était le premier président américain invité à cette occasion depuis George Bush, accueilli en 1989 pour marquer le bicentenaire de la Révolution française.

L’actuel locataire de la Maison Blanche s’était souvenu jeudi des « dizaines de milliers d’Américains qui ont donné leur vie dans cette lutte vaillante et très difficile ».
 

 

Rédaction web avec AFP

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