Violences, bébé secoué : un père de famille encourt 10 ans de prison

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Un père de famille est suspecté d’avoir violenté ses trois enfants en bas âges, dont des jumelles de quelques mois. L’une d’elle présente le syndrome du bébé secoué. Le père a été présenté au tribunal correctionnel dans le cadre d’une comparution immédiate, mais a demandé un délai pour préparer sa défense. Il a été écroué dans l’attente de son procès.

Publié le 13/06/2019 à 14:34 - Mise à jour le 23/06/2019 à 11:44

Un père de famille est suspecté d’avoir violenté ses trois enfants en bas âges, dont des jumelles de quelques mois. L’une d’elle présente le syndrome du bébé secoué. Le père a été présenté au tribunal correctionnel dans le cadre d’une comparution immédiate, mais a demandé un délai pour préparer sa défense. Il a été écroué dans l’attente de son procès.

Les faits se sont déroulés sur quelques jours à Faa’a, de fin janvier à début février. L’homme de 27 ans, décrit comme nerveux et violent, s’en est pris à ses trois enfants : un garçonnet et des jumelles âgées de deux mois à peine au moment des faits. « Les victimes sont des bébés prématurés, donc qui étaient suivis régulièrement à l’hôpital. Et au cours d’une visite, un médecin s’est rendu compte que l’un des bébés présentait les symptômes du bébé secoué » a déclaré maître Christophe Rousseau-Wiart, l’avocat des trois enfants.

En raison de ses blessures, un médecin a délivré une incapacité de 30 jours pour l’une des fillettes, mais rien ne dit qu’elle retrouve à terme tous ses moyens. « Il faut qu’un expert médecin se prononce sur la question, mais en effet, il est à craindre que la jeune victime ait des séquelles ultérieurement » a poursuivi maître Rousseau-Wiart.

Le père a été présenté aux magistrats du tribunal correctionnel cet après-midi, mais il a demandé un délai pour pouvoir préparer sa défense. Au vu de la gravité des faits et pour éviter les pressions sur les témoins, le tribunal a décidé de le placer en détention provisoire jusqu’à son procès programmé le 15 juillet. Il risque un maximum de 10 ans de prison. Quant à ses trois enfants, ils sont aujourd’hui placés en famille d’accueil.

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