L’an dernier, l’une de ses anciennes élèves, devenue majeure, a déposé plainte à la gendarmerie. Elle a expliqué avoir été agressée par son instituteur en 2008 alors qu’elle était en CM2.
Cet homme de 45 ans aujourd’hui aurait commis sur elle une pénétration digitale et ce, au sein même de la classe où il enseignait. Ce que le mis en cause a fini par reconnaître devant les enquêteurs au cours de sa garde à vue.
Mais l’instituteur est aussi suspecté d’agressions sexuelles sur trois autres de ses anciennes élèves. D’autres accusations, qu’il nie cette fois. Lors de son audition et devant le juge d’instruction, l’homme n’a pas été très bavard mais il a nié être attiré par les enfants.
Compte tenu du risque de réitération des faits, sachant que le quadragénaire exerce toujours, le juge des libertés et de la détention a décidé de l’écrouer à Nuutania pour la suite de l’enquête. Des confrontations avec ses victimes supposées devraient être organisées dans les mois à venir.