Le haut-commissariat demande l’annulation du permis de construire de l’hôtel Puunui

Publié le

Le haut-commissariat a saisi le tribunal administratif pour demander l’annulation du permis de construire autorisant les travaux de rénovation et d’extension de l’hôtel Puunui, sur la Presqu’ile de Tahiti. Les services de l’Etat considèrent que le projet aurait dû faire l’objet de diverses études d’impact. Le rapporteur public a pour sa part estimé qu’une « régularisation » était possible.

Publié le 25/04/2023 à 14:39 - Mise à jour le 25/04/2023 à 14:39

Le haut-commissariat a saisi le tribunal administratif pour demander l’annulation du permis de construire autorisant les travaux de rénovation et d’extension de l’hôtel Puunui, sur la Presqu’ile de Tahiti. Les services de l’Etat considèrent que le projet aurait dû faire l’objet de diverses études d’impact. Le rapporteur public a pour sa part estimé qu’une « régularisation » était possible.

Ces travaux de rénovation et d’extension doivent permettre la réalisation d’un complexe hôtelier 5 étoiles comprenant un centre de bien-être, une discothèque ou encore une cave à vin. Son promoteur, l’homme d’affaires Dominique Auroy, a obtenu un permis de construire en septembre dernier. Un document aujourd’hui attaqué par le haut-commissariat qui en demande l’annulation.

Les services du représentant de l’Etat estiment que plusieurs études d’impact auraient dû être réalisées en amont, qu’il s’agisse de l’eau, des constructions à venir, ou des terrassements.

Dans son avis, le rapporteur public a, lui, considéré que ces évaluations n’étaient pour la plupart pas exigées par les textes. A l’exception de la question des terrassements. Le volume total des « déblais et remblais » s’élevant à 3050 m3, « une notice d’impact apparaît nécessaire », a estimé le magistrat.

Mais il a ajouté que ce « vice » pouvait encore « faire l’objet d’une mesure de régularisation ». Il a donc proposé au tribunal administratif de sursoir à statuer pour une durée de 4 mois, le temp que le promoteur régularise la situation. La juridiction rendra sa décision le 9 mai.

Dernières news